l'éclat |
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« éclats »
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Cette collection bénéficé du soutien de la division "Livre" du Conseil Régional d'Ile de France pour son lancement |
L’idée de la collection de petit format, si elle est presque aussi ancienne que le livre lui-même, correspond aujourd’hui à de nouvelles pratiques de lecture et à une nouvelle gestion du temps. |
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José Bergamín Ce volume rassemble deux essais de Bergamin, dont un célèbre (de 1934), consacré au torero Don Tancredo qui affrontait le taureau, immobile et debout sur un piédestal. Cette farce de corrida, qui fit fureur au début du XXe siècle, inspire à Bergamin l’un de ses textes les plus spirituels sur la ‘paresse’ élevée au rang de concept et expression de l’immobilisme d’une Espagne sclérosée. Tournant Don Tancrède en bourrique, Bergamin se livre ici à une véritable corrida de mots, où le pantin ne résiste pas aux véroniques sublimes d’un “grande” (et trop peu connu) de la littérature espagnole. Deux ans après la parution du texte, la guerre civile éclate, et on sait avec quel courage Bergamin s’engagea sans sourciller pour combattre cette Espagne obsolète. Le livre est enrichi de nombreuses illustrations. Personnalité inclassable de l’Espagne du XXe siècle, tour à tour poète, dramaturge, essayiste, philosophe, José Bergamín (1895-1993) a traversé le siècle espagnol, conciliant un catholicisme fervent et un engagement sans faille auprès des Républicains. Affrontant les exils successifs en France, en Amérique latine et enfin au Pays Basque où, il prit fait et cause pour la cause basque et ne dut sa liberté qu’à l’amitié des plus grands toreros d’Espagne qui ne manquèrent jamais de l’accompagner chaque fois qu’il était convoqué par la police espagnole. |
AVRIL 2012 Traduit et présenté par Yves Roullière ISBN 978-2-84162-282-5 96 p. 8 euros
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Sergio Bettini Sergio Bettini (1905-1986) fut professeur d’esthétique à l’université de Padoue. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages dont le classique Venise, naissance d’une ville, publié aux Editions de l’éclat en 2006. Troy Ainsworth est l’auteur d’un ouvrage en anglais sur le projet de construction par Frank Lloyd Wright du palazzo Masieri à Venise. Il enseigne à l’université Los Lunas, au Nouveau Mexique (USA).
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JANVIER 2013 Traduit de l'italien par Patricia Farazzi Préface de Troy Ainsworth (traduit par Didier Renault) ISBN 978-2-84162-294-8 128 p. (et 8 illustrations en couleur) 8 euros |
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Hermann Broch |
FEVRIER 2012 64 p. |
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Massimo Cacciari «C’est pourquoi le “Dieu est mort” de Nietzsche peut être prononcé par le christianisme lui-même, et plus encore: il en constitue l’annonce fondamentale». Au classique antichristianisme de Nietzsche, Cacciari oppose un Jésus non seulement omniprésent dans l’œuvre, mais qui incarne en outre la possibilité d’un renversement de toutes les valeurs. L’antéchrist nietzschéen n’est donc pas un déni de la figure de Jésus, mais d’une Eglise qui ne l’incarnerait plus. Ce renversement de perspective permet de relire l’œuvre nietzschéenne (et la pensée des Evangiles) de manière bien différente, et propose une interprétation nouvelle et bouleversante de l'Ubermensch nietzschéen. Depuis ses premiers travaux sur Wittgenstein à ces récents écrits en commentaire des dix commandements, l’œuvre de Massimo Cacciari, qui fut maire de Venise de 1993 à 2009, a marqué durablement la philosophie italienne contemporaine. Deux de ses livres ont été publiés aux Editions de l’éclat (Déclinaisons de l’Europe et Drân). |
NOVEMBRE 2011 traduit de l'italien par Michel Valensi 48 p.
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Léon Chestov La nuit de Gethsémani, Pierre s’endormit et ne put prévenir le Christ de l’arrivée des soldats. Depuis, nous dit Pascal, «Jésus est à l’agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir pendant ce temps-là ». C’est le point de départ de l’essai de Chestov, qui, à son tour, nous enjoint de rester éveillés pour qu’une nouvelle nuit de Gethsémani, pour l’homme, ne se reproduise pas; pour que l’homme ne se voie pas condamné à l’agonie jusqu’à la fin du monde, parce qu’il n’aura pas veillé sur sa liberté première que lui octroie la connaissance de ses propres limites. Dans la lignée d’un Nietzsche ou d’un Kierkegaard, Léon Chestov (1886-1938) est un philosophe inclassable, « avec Dieu, sans maître », « dévastateur de la raison », qui a profondément marqué la pensée européenne à partir des années 1920 si profondément qu’on l’aura oublié quelque temps, malgré les nombreuses traductions françaises, mais qu’il resurgit régulièrement, et encore récemment avec la réédition de ses œuvres les plus importantes aux éditions Le Bruit du temps.
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SEPTEMBRE 2012 ISBN 978-2-84162-288-7 Traduit du russe par M Exemplarski 128 p. 8 euros | |||||||
John Coltrane « Le monde se portait un peu mieux parce que John Coltrane en faisait partie » écrivait Charles Lloyd. John Coltrane ne se confiait que rarement aux journalistes et avait une certaine défiance à l’égard des mots pour exprimer ce qu’il exprimait lui-même avec sa musique. Son calme extraordinaire et son extrême modestie qui contrastaient avec la force et la détermination de sa musique donne à ces entretiens une saveur particulière. Donner à lire ici les propres mots de Coltrane (lors de ces entretiens avec Michel Delorme en 1962 et 1963 et dans une magnifique lettre à Don De Michael) est un moyen d’approcher au plus près l'inexprimable de sa musique… « the rest is music ». Michel Delorme est journaliste de jazz et a été directeur artistique auprès de plusieurs grands labels. Il est membre des Victoires du Jazz et du John Coltrane Syndicate. Il a réalisé ces trois entretiens dans les années 60, lors des concerts parisiens de Coltrane. |
NOVEMBRE 2011 ISBN 978-2-84162-272-6 72 p. 7 euros |
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Denis Diderot Pour le remercier d’un service qu’il lui a rendu, Mme Geoffrin décida d’offrir à Diderot une nouvelle robe de chambre et de renouveler gracieusement son mobilier trop bohème… |
NOVEMBRE 2011 ISBN 978-2-84162-270-2 48 p. 5 euros
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Franz Kafka La première caractéristique qui retient l’attention lorsqu’on parcourt la correspondance de Kafka et qu’on la considère dans son ensemble, c’est qu’il s’agit de textes dont l’unité ne fait aucun doute. Plus l’examen progresse, plus cette impression se fortifie : les lettres se configurent en séquences successives, variables dans le style et le ton selon leur destinataire, mais unies thématiquement. Ainsi rigoureusement enchaînées, les lettres se succèdent, se multiplient, se ramifient, mais toujours en formant, à la lecture, un ensemble de motifs dont la saisie définit peu à peu, en creux, le portrait d’un homme, certes incomplet et lacunaire, mais toujours plus précis au fil du temps, des rencontres et des événements. |
Choix de correspondances établi, traduit et présenté
128 p. |
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Jean Clet Martin La boîte à ‘concepts’ précisément ciselés par Gilles Deleuze, depuis Empirisme et subjectivité (1953) jusqu’à Critique et clinique (1993), est ouverte ici par Jean-Clet Martin, reparcourant une œuvre sans équivalent dans la philosophie du XXe siècle. Cet accéléré de 128 pages, fulgurant comme la traversée du Louvre par les héros de Bande à part, fait taire les commentaires pour véritablement penser avec Deleuze, et indique le chemin pour revenir aux livres eux-mêmes.
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FEVRIER 2012 ISBN 978-2-84162-275-7 128 p. 9 euros |
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Maximes des Pères (Pirkei avot) Ce traité de la Mishna (première compilation écrite de la loi orale juive), rédigé entre le IIe siècle avant l’ère chrétienne et le IIIe siècle après, rassemble des maximes et réflexions morales qui lui confèrent une place particulière dans la littérature rabbinique. Il est inclus dans le rituel de prières du shabbat et accompagne la vie juive tout au long de l’année et plus particulièrement au moment des fêtes. Il est coutume également de l’offrir aux jeunes garçons et filles lors de leur bar- et bat-mitzvah comme initiation à l’éthique juive. Le Traité des pères constitue ainsi la première approche des jeunes à la morale juive et peuvent se lire à différents niveaux d’écriture selon l’âge et les connaissances. Le premier niveau enseigne une morale primordiale, respectueuse d’une tradition qui remonte à Moïse et qui fut transmise de génération en génération. La lecture se complexifie au fur et à mesure qu’on progresse dans la compréhension du texte pour devenir la référence principale de la morale juive qui enseigne « Si je ne prends pas soin de moi, qui donc en prendra soin ? et si je ne prends soin que de moi, qui suis-je ? »
Le texte est traduit et présenté par Benjamin Gross (1925) . Gross vit à Jérusalem et a enseigné dans plusieurs universités. Il est l’auteur d’une œuvre abondante (publiée chez Albin Michel), concernant entre autres la pensée du Maharal de Prague. Il a traduit et édité aux Editions de l'éclat le traité de Rabbi Hayyim de Volozhyn, le Souffle de vie. |
MARS 2013 Traduit et présenté par Benjamin Gross Editions bilingue hébreu-français ISBN 978-2-84162-298-6 128 p. 7 euros
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Marthe Robert Paru pour la première fois en 1946 dans la revue L’Heure nouvelle, ce texte, désormais classique, de Marthe Robert inaugure le travail d’une vie consacrée en grande partie à Franz Kafka ; vie entière passée à en traduire (aussi) les écrits les plus intimes pour en préserver paradoxalement la part secrète, qu’aucune lecture (philosophique, psychanalytique, politique, mystique etc.) n’était en mesure de révéler. Lectrice avisée et traductrice exemplaire (de Kafka, Lichtenberg, Goethe, Kleist, etc.), Marthe Robert (1914-1996) est l’auteur d’une oeuvre de critique littéraire importante, dont on rappellera quelques titres: Seul comme Franz Kafka, Gallimard, 1969 ; Roman des origines et origines du roman, Gallimard, 1972 ; D’OEdipe à Moïse : Freud et la conscience juive, Grasset, 1974, ainsi qu’une série de livres de «Lectures» (La Vérité littéraire, 1981 ; La Tyrannie de l’imprimé, 1984 ; Le Puits de Babel, 1987). |
AOÛT 2012 ISBN 978-2-84162-287-0 64 p. 5 euros
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[Pseudo-Kant]
Récit authentique de mon voyage au paradis Ballotté entre les ornithorynques et les extra-terrestres par la critique contemporaine, Emmanuel Kant remet quelques pendules à l’heure avec ce récit authentique de son voyage au Paradis, paru (posthume?) en 1877, que les bibliothécaires insouciants ont rangé pendant plus d’un siècle parmi les œuvres du sage de Königsberg. Il n’empêche que ce voyage drôlatique et philosophique nous en apprend de belles sur la grande morale kantienne, passée au crible, ici, par des lecteurs aussi attentifs qu’Aristote, Platon ou Héraclite ; si bien que Kant dépité s’en retourne sur terre où, semble-t-il, il vit encore dans quelque recoin d’un temps vertical. |
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Gershom Scholem Rompant décidément avec l’approche historique, dont il fut pourtant l’un des plus grand spécialistes, Scholem aborde ici la cabale selon une approche en aphorismes qu’il définit comme «anarcho-mystique», en tant « qu’elle protège mieux les secrets en les énonçant plutôt qu’en les taisant ». C’est donc une cabale en toute liberté qui est montrée ici, inscrite dans une pensée universelle, et dont le plus grand représentant au XXe siècle n’est autre, selon Scholem, que Franz Kafka ! Le commentaire de David Biale de ces dix aphorismes éclaire ce texte crypté sur une tradition elle-même cryptée. Mais, comme le dit ici Scholem « publier les œuvres maîtresses de la littérature cabalistique est la meilleure garantie de son secret». Gershom Scholem (1897-1982) est sans conteste l’une des figures les plus complexes du judaïsme du XXe siècle. Il rompt avec l’Europe en 1923 et émigre en Palestine, où il demeurera jusqu’à la fin de sa vie. La plus grande partie de son œuvre historique est traduite en française. Ont paru aux Editions de l’éclat ses écrits politiques sous le titre Le Prix d’Israël, ainsi que sa correspondance avec Leo Strauss (Philosophie et cabale) et celle avec son ami Walter Benjamin (Théologie et utopie). |
AVRIL 2012 Traduit de l'allemand et de l’anglais par Jean-Marc Mandosio ISBN 978-2-84162-281-8 96 p. 8 euros
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Spinoza Le traité de la réforme de l’entendement est la porte de côté par laquelle on pénètre dans l’Ethique de Spinoza. Porte étroite, mais permettant un accès direct à l’œuvre principale, et dont le but déclaré est la « recherche d’un vrai bien » dont la « découverte et l’acquisition » le ferait jouir « dans l’éternité d’une joie suprême et continue ». Ecrit de ‘jeunesse’, déjà conscient de la vanité et futilité de « ce qui arrive dans la vie courante », le Traité se concentre sur les degrés de connaissance auxquels l’homme a accès. Comment parvenir alors de la connaissance par ouï-dire à celle, ultime, essentielle, « intuitive », sans laquelle « la vie n’est qu’un songe » ? Le Traité s’interrompt. Le lecteur doit poursuivre seul le chemin de la réflexion vers la vie éthique.
Né dans une famille marrane émigrée aux Pays-Bas, Spinoza a développé une philosophie en rupture radicale avec le cartésianisme, ouvrant la voie à la pensée moderne, qu’il s’agisse de philosophie politique, d’éthique ou de métaphysique. Elle indique «le chemin d’une vie vertueuse qui serait sa propre récompense et sa joie véritable».
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MARS 2013 Traduit et présenté par André Scala ISBN 978-2-84162-301-3 128 p. 7 euros
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Guy Suarès Homme de théâtre (acteur, auteur, metteur en scène au TNP, directeur du théâtre Franklin à Paris), de radio et de télévision (producteur à France Culture et à l’ORTF), Guy Suarès (1932-1996) s’est particulièrement consacré à mieux faire connaître la culture hispanique (Lorca, Neruda, Bergamín…) et a dirigé la Comédie de la Loire à Tours sous l’instigation d’André Malraux, à qui il a consacré deux ouvrages.
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JANVIER 2013 Préface de Frédéric Worms ISBN 978-2-84162-293-1
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Thucydide Dans un dialogue implacable, d'une telle intensité dramatique qu'il semble avoir été écrit pour la scène, les Athéniens, sûrs de leur supériorité en nombre et en force, proposent aux Méliens de se soumettre sans combattre et de gagner ainsi leur 'liberté' sous leur protection. Sans quoi, ils seront exterminés sans pitié. Cette conception pour le moins 'inédite' de la liberté associée à la soumission fonde la politique impérialiste d'Athènes. Elle deviendra un modèle absolu de la violence politique qu'exerce une puissance qui confond «force» et «justice», «argument moral» et «stratégie militaire», et qui a traversé les siècles sans prendre la moindre ride. Philologue classique et historien de l'Antiquité, Luciano Canfora est l'auteur d'une oeuvre riche et multiforme. Ses travaux sur Thucydide (dont Le Mystère Thucydide, publié chez Desjonquères) ponctue sa carrière universitaire depuis 1970. il est également l'auteur d'essais de philosophie politique sur la question de la démocratie.
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MARS 2013 Traduit du grec par Elie Ami Bétant (1873) Préface de Luciano Canfora Édition bilingue ISBN 978-2-84162-299-3 96 p. 8 euros |