Patricia Farazzi
La vie obscure
C'est à l'ombre de Carlo Michelstaedter que viennent s'abriter les personnages de la vie obscure, désormais inséparables d'une oeuvre qui, à l'aube du siècle du Grand-Nombre, interrogeait: «L'individu? Où est-il? » Et cet individu broyé se reconstruit ici à travers les dessins de silhouettes d'une femme qui peint, la réflexion intempestive d'une jeune fille de retour dans une ville, l'ironie inquiète d'une ombre philosophique.
Patricia Farazzi a publié plusieurs récits aux éditions de l’éclat dont La vie obscure (1999) à partir du personnage de Carlo Michelstaedter. Elle co-dirige la collection «philosophie imaginaire » dans laquelle elle a traduit la plupart des livres de Giorgio Colli et plus récemment, le livre de Sergio Bettini : Venise. Naissance d’une ville. Elle a obtenu en 2003, le prix de la traduction du Ministère italien des Affaires étrangères. (Photo Giovanni Panizon)
Un crime parfait Voir aussi
Carlo Michelstaedter