Emmanuel Fournier
Philosophie infinitive
Les quatre livres rassemblés sous le titre Philosophie infinitive sont l’aboutissement de plus de vingt années de recherche sur la langue infinitive et sur les possibilités qu’elle offre à notre manière de voir le monde.
1. Penser à être, pour le verbe être et le verbe dire, 2. Penser à croire, pour croire et pour vouloir et pouvoir, 3. Penser à penser, pour ce verbe et pour se libérer, et 4. Penser à vivre, pour vivre et pour souffrir et aimer, où passent et repassent un peu plus de 1 700 verbes et quelques poignées de conjonctions et de prépositions. Ainsi, la somme des 1700 à la puissance 1700 actions combinées possibles de cette humaine comédie des verbes ouvre des perspectives de pensée infinies pour la philosophie.
« Comme votre propos est tout sauf simpliste, invite à accompagner votre réflexion, il me semble que vos opposants, qui n'ont guère de difficulté à affirmer péremptoirement leur conviction de détenir la vérité, ne vous liront pas, s'ils daignent le faire, avec inquiétude. C'est dommage, mais vous ne pouviez pas opposer un simplisme à un autre. D'ailleurs, vous n'avez pas, pour but de polémiquer, mais d'interroger, d'expliquer, d'encourager à penser.» Jacques Roubaud
< Première édition en coffret de 4 livres, L'éclat, «éclats», 2014
Qu’il s’agisse de ses recherches philosophiques et poétiques autour de l’infinitif, aux Éditions de l’éclat (Croire devoir penser, 1996 ; L’infinitif des pensées, 2000) ou chez Éric Pesty (Mer à faire, 2005), de ses essais sur le cerveau (Creuser la cervelle, PUF, 2012 ; Insouciances du cerveau, L’éclat, 2018), ou de ses investigations au trait qui proposent une grammaire du dessin (La même chose, Corduriès, 1993), Emmanuel Fournier bouleverse nos habitudes de penser, se concentre sur la langue et ses abîmes et nous ouvre des horizons de lecture insoupçonnés.
Croire devoir penser L’infinitif des pensées Philosophie infinitive (coffret)