Javier Heraud
Le fleuve et autres poèmes
La poésie du péruvien Javier Heraud (1942-1963), intime et fulgurante, a laissé sur le continent sud-américain une empreinte que chaque génération reconnaît comme la trace indélébile d’une inspiration toujours renouvelée pour la liberté de ses peuples. Semblable à son Fleuve, elle voyage de pierre en pierre, franchit les plaines et les cordillères, débordant et abreuvant tour à tour le paysage et les hommes, qui, avec elle, jamais ne craignent la mort «parmi les arbres et les oiseaux ».
Préface de Patricia Farazzi
Né à Lima en 1942, Javier Heraud fut reconnu très tôt comme l’une des voix majeures de la poésie sud-américaine grâce à ses recueils Le Fleuve et Le Voyage, parus en 1960 et 1961. Il meurt en 1963, sous les balles de la police péruvienne, sur les rives du fleuve Madre de Dios, aux confins de la Bolivie, alors qu’il vient de rejoindre les rangs de l’Armée de Libération nationale du Pérou. Il a 21 ans.
Le mardi 18 octobre à 19h, Rencontre à la Maison d'Amérique latine autour de Leandro Calle et Javier Heraud (télécharger le tract)