30
sep
Bonjour,
Une lecture concert à Toulouse aujourd’hui et une présentation-rencontre à Paris le 6/10….
Aujourd’hui, samedi 30 septembre à 18h, aura lieu à Toulouse, à la Cave-Poésie René Gouzenne, 71 rue du Taur, 31000,
une lecture-concert de Fragmentation
de Patricia Farazzi,
par la Compagnie Oui Bizarre (durée 1h)
Dans le cadre d’une journée consacrée au Poésies et musiques de luttes en Amérique latine.
Tourbillonnant entre la poésie, l’ironie et les rêves, les 30 chapitres de Fragmentation sont les fragments d’une histoire qui s’est déroulée en Amérique latine dans les 30 dernières années du XXe siècle, au cours desquelles des populations furent torturées et assassinées sans que les bourreaux ne soient, le moins du monde, inquiétés.
L’écriture de Fragmentation reconstitue les morceaux de vie éparpillée de ceux qui ont « été livrés vivants à l’oubli et au secret » et en silence et dans le creux de l’oreille, nous disent : « nous sommes vivants, ne le dites à personne ».
Le violoncelle d’Auguste Harlé nous fait « entendre cette reconstruction des mémoires oubliées, évocatrices de ces tout petits états de grâce éparpillés dans l’effritement perpétuel des civilisations».
2bis rue du Jourdain, 75020 — Paris M° Jourdain
Présentation par
Elise Haddad & Joani Hocquenghem (préfacier du livre)
de
Mexique calendrier de la résistance
du
Elise Haddad & Joani Hocquenghem (préfacier du livre)
de
Mexique calendrier de la résistance
du
sous-commandant insurgé Marcos
« Lieu : les montagnes du Sud-Est mexicain. Date : janvier 2003. Heure : au petit matin. Climat : froid, pluvieux, tendu. Altitude : tant de mètres au-dessus du niveau de la mer. Visibilité : sans lampe-torche, on n’y voit que dalle.»
Ainsi s’ouvre le calendrier mexicain des jours et des nuits de l’année 2003, des luttes formidables des habitants du Chiapas et des horreurs de la basse politique, sous la plume toujours poétique dudit Sous-commandant Insurgé Marcos, avant qu’il ne rejoigne en 2014 la foule anonyme des femmes et des hommes du Mexique. « Depuis que le Mexique s’est affranchi du joug espagnol, les maîtres de l’argent et leurs hommes politiques ont conduit et perpétré la destruction de la culture indigène, avec autant d’acharnement, sinon plus, que les conquistadores espagnols au xvie siècle », écrit-il ici, et le calendrier d’il y a vingt ans, dit aussi les vingt ans de résistance qui ont suivi et ceux qui suivront encore, jusqu’à ce que cette lutte exemplaire, secrète et occultée, ne rende justice à ces peuples dans le respect de leur dignité et de leur autonomie.
« Lieu : les montagnes du Sud-Est mexicain. Date : janvier 2003. Heure : au petit matin. Climat : froid, pluvieux, tendu. Altitude : tant de mètres au-dessus du niveau de la mer. Visibilité : sans lampe-torche, on n’y voit que dalle.»
Ainsi s’ouvre le calendrier mexicain des jours et des nuits de l’année 2003, des luttes formidables des habitants du Chiapas et des horreurs de la basse politique, sous la plume toujours poétique dudit Sous-commandant Insurgé Marcos, avant qu’il ne rejoigne en 2014 la foule anonyme des femmes et des hommes du Mexique. « Depuis que le Mexique s’est affranchi du joug espagnol, les maîtres de l’argent et leurs hommes politiques ont conduit et perpétré la destruction de la culture indigène, avec autant d’acharnement, sinon plus, que les conquistadores espagnols au xvie siècle », écrit-il ici, et le calendrier d’il y a vingt ans, dit aussi les vingt ans de résistance qui ont suivi et ceux qui suivront encore, jusqu’à ce que cette lutte exemplaire, secrète et occultée, ne rende justice à ces peuples dans le respect de leur dignité et de leur autonomie.
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Et il sera aussi question de
Georges Lapierre
Ces deux titres ont paru une première fois en 2007 et en 2008 aux Éditions de la rue des Cascades, fondées par Marc Tomsin, disparu accidentellement le 8 juin 2021. Avec ces rééditions, L’éclat et quelques amis et amies de Rue-des-Cascades, ont voulu que son travail se perpétue et que la voie du jaguar qu’il avait aussi ‘ouverte’ soit encore parcourue par celles et ceux qui ont à cœur les luttes sans équivalent des populations indiennes du Mexique.
Ces deux titres ont paru une première fois en 2007 et en 2008 aux Éditions de la rue des Cascades, fondées par Marc Tomsin, disparu accidentellement le 8 juin 2021. Avec ces rééditions, L’éclat et quelques amis et amies de Rue-des-Cascades, ont voulu que son travail se perpétue et que la voie du jaguar qu’il avait aussi ‘ouverte’ soit encore parcourue par celles et ceux qui ont à cœur les luttes sans équivalent des populations indiennes du Mexique.
Un nouvelle lettre suivra la semaine prochaine sur les parutions d’octobre et d’autres rencontres encore.
Merci de votre fidélité
On compte sur votre présence, et merci de faire circuler l’information auprès de vos amies, amis, réseaux etc.
L’éclat