David Lewis
De la pluralité des mondes
«Ce livre prend la défense du réalisme modal, c’est-à-dire de la thèse selon laquelle le monde dont nous faisons partie n’est qu’un monde parmi une pluralité de mondes, et selon laquelle nous ne sommes, nous qui l’habitons, qu’un petit nombre parmi tous ceux qui habitent tous les mondes.»
Ce livre de David Lewis est au cœur d’un ensemble de discussions qui conjuguent à la fois métaphysique, logique, philosophie du langage et de l’esprit et théories de la fiction. Sous ces différents rapports, les idées de Lewis ont joué un rôle appréciable et influent dans les développements récents de la métaphysique analytique, en relation avec les idées développées par d’autres penseurs, au nombre desquels il faut notamment compter David Armstrong. Les débats qui s’y rattachent sont encore mal connus en France et la traduction de On the Plurality of Worlds devrait contribuer à mieux en apprécier la nature et l’intérêt.
David Kellogg Lewis (1941-2001) est une figure majeure de la philosophie analytique contemporaine. Il a enseigné à Princeton pendant la plus grande partie de sa carrière. Le cœur de sa philosophe est constitué par ce qu’il appelait lui-même son réalisme modal, à côté de nombreux autres aspects développés dans différentes parties de son œuvre. Son premier livre important est celui qu’il publia en 1969 sous le titre : Convention: A Philosophical Study. Il y montrait que les conventions sont des réponses à des problèmes de coordination. Les deux ouvrages qui suivirent sont ceux dans lesquels Lewis introduit sa théorie des mondes possibles : Counterfactuals (1973) et On the Plurality of Worlds (1986).
Le doute en question