La lumière cachée (1983), fait partie des tout derniers recueils du poète Biagio Marin. Le 24 décembre 1985, il meurt à Grado, où il était né le 29 juin 1891. Son œuvre, saluée en Italie par Pier Paolo Pasolini ou Eugenio Montale, puis, plus récemment en France, par Olivier Barbarant grâce aux traductions de Laurent Feneyrou, reste peu connue, mais il n’empêche que ce poète du minuscule reste parmi les plus grands du vingtième siècle : « Ta poésie est une des plus belles, plus pures, plus passionnées de ces cinquante dernières années : tu le sais. Et tu sais que les meilleurs le savent. Alors écris, au contraire, avec ton ardeur miraculeuse. T’embrasse avec grande affection », lui écrit Pasolini en février 1956.
On peut lire en français et en édition bilingue : L’Île (Maison de la poésie, 2001), ou plus récemment, Les Litanies de la Madone et autres poèmes spirituels (Conférence, 2020) La guirlande de ma sœur (Triestiana, 2023), ou (avec Pier Paolo Pasolini) Une amitié poétique (L’éclat, 2022).
Édition bilingue
Préface de Natalia Ginzburg (1970)
Une amitié poétique