Ce traité de la Mishna (première compilation écrite de la loi orale juive), rédigé entre le IIe siècle avant l’ère chrétienne et le IIIe siècle après, rassemble des maximes et réflexions morales qui lui confèrent une place particulière dans la littérature rabbinique. Il est inclus dans le rituel de prières du shabbat et accompagne la vie juive tout au long de l’année et plus particulièrement au moment des fêtes. Il est coutume également de l’offrir aux jeunes garçons et filles lors de leur bar- et bat-mitzvah comme initiation à l’éthique juive. Les Maximes des pères constitue ainsi la première approche des jeunes à la morale juive et peuvent se lire à différents niveaux d’écriture selon l’âge et les connaissances. Le premier niveau enseigne une morale primordiale, respectueuse d’une tradition qui remonte à Moïse et qui fut transmise de génération en génération. La lecture se complexifie au fur et à mesure qu’on progresse dans la compréhension du texte pour devenir la référence principale de la morale juive qui enseigne « Si je ne prends pas soin de moi, qui donc en prendra soin ? et si je ne prends soin que de moi, qui suis-je ? Et si ce n'est pas maintenant, quand?»
Benjamin Gross (1925) vit à Jérusalem et a enseigné dans plusieurs universités. Il est l’auteur d’une œuvre abondante (publiée chez Albin Michel), concernant entre autres la pensée du Maharal de Prague. Il a traduit et édité aux Éditions de l'éclat le traité de Rabbi Hayyim de Volozhyn, le Souffle de vie (qui est un commentaire des Maximes des Pères) et publié un volume d'essais : Choisir la vie. Le judaïsme à l'épreuve du monde (L'éclat, 2014)
Le souffle de vie Voir aussi
Benjamin Gross R. Hayyim de Volozhyn