Imre Toth
Platon et l’irrationnel mathématique
La question du nombre irrationnel et de l'irrationnel mathématique en général, tient une part discrète dans l'oeuvre de Platon, mais elle est comme cette «pierre délaissée par les architectes» et qui est pourtant «la pierre angulaire». Elle concentre toutes les questions de l'être et du non-être, du possible et de l'impossible, du fini et de l'infini et ouvre la voie à la liberté pleine et entière de l'homme en quête de vérité. En elle, convergent pensée mathématique et spéculation philosophique, en une harmonie riche de conséquences inestimables. C'est cette harmonie que révèle Imre Toth dans un essai brillant et rigoureux, le dernier qu'il ait écrit avant sa brusque disparition en mai 2010.
A propos de Liberté et vérité :
"Les Editions de l'éclat viennent de contribuer à réparer ce qui apparaît comme une lacune de l'édition française en publiant deux textes récents d'Imre Toth" - Françoise Balibar (Critique).
"Le livre de Toth est extrêmement séduisant, croisant la polémique politique la plus vive avec l'initiation limpide aux problèmes fondamentaux de la philosophie des mathématiques" - Jean-Paul Thomas (Le Monde).
Imre Toth (1921-2010), fut docteur ès sciences de l'Université de Bucarest jusqu'en 1968, après avoir été tour à tour résistant contre l'ennemi nazi, puis "ennemi du peuple" sous le régime de Ceausescu, et donc par deux fois emprisonné et torturé... Ses travaux sur l'histoire de la géométrie non euclidienne lui ont assuré une renommée internationale qui lui a permis d'enseigner dans différentes universités (Francfort, Ratisbonne, Paris, Princeton) après avoir pu quitter la Roumanie en 1969. Sa disparition en 2010 a suscité un vif émoi dans la communauté scientifique et plusieurs hommages lui ont été rendus en France et en Italie, où son œuvre est plus largement publiée.
Imre Toth (1921-2010), fut docteur ès sciences de l'Université de Bucarest jusqu'en 1968, après avoir été tour à tour résistant contre l'ennemi nazi, puis "ennemi du peuple" sous le régime de Ceausescu, et donc par deux fois emprisonné et torturé... Ses travaux sur l'histoire de la géométrie non euclidienne lui ont assuré une renommée internationale qui lui a permis d'enseigner dans différentes universités (Francfort, Ratisbonne, Paris, Princeton) après avoir pu quitter la Roumanie en 1969. Sa disparition en 2010 a suscité un vif émoi dans la communauté scientifique et plusieurs hommages lui ont été rendus en France et en Italie, où son œuvre est plus largement publiée.