Du XVIe au XVIIIe siècle, tandis que les pirates des pays barbaresques sillonnent les mers et réduisent en esclavage des milliers de captifs, autant d’Européens, abandonnant la prude et despotique Europe chrétienne, se convertissent à l’islam et d’aucuns rejoignent les communautés pirates. Certaines d’entre elles « abritaient des micro-sociétés vivant délibérément hors-la-loi et étaient bien déterminées à le rester, ne fût-ce que pour une vie brève, mais joyeuse » écrit Hakim Bey dans le prologue de la TAZ. Peter Lamborn Wilson revient sur ces utopies pirates et plus particulièrement sur l’une d’entre elles, la République de Salé, où convergèrent au xviie siècle nombre de ces Renegados, dont l’histoire semble s’être abîmée en mer avec leurs rêves de société égalitaire.
« Un chroniqueur, un historiographe, un piratologue dans la tradition de Defoe » (Peter Linebaugh).
« Son érudition traverse des océans d’ignorance et de préjugés avec puissance et grâce » (Christopher Hill)
Fin connaisseur des hérésies modernes, Peter Lamborn Wilson (New York, 1945) a publié, sous quelques hétéronymes, plusieurs textes fondateurs qui naviguent sur la toile à la vitesse des anciennes caravelles, ou s’ancrent temporairement aux catalogues de maisons d’édition autonomes, le temps d’une génération (ou deux).
La première édition française de ce livre a paru pour la première fois en 1998 aux Éditions Dagorno, Paris
Les ouvrages (et autres traductions) de Julius Van Daal sont publiés aux éditions L'insomniaque, Montreuil.
Les pirates juifs des Caraïbes TAZ