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Extraits
Trois axiomes,
deux remarques de grammaire,
deux avertissements au lecteur et quelques notes personnelles en avant-propos
1. Toute pensée est penser. Sinon ce n'est que dépouille, bel objet, joli substantif.
2. Toute pensée est à l'infinitif et peut s'exprimer en n'employant que des infinitifs. Il y a les verbes et leurs conjonctions. Et les verbes se composent entre eux sans se soucier de substantifs ni de qualificatifs. Laisser courir penser. Il y aura des exemples.
3. Penser se fait à l'infinitif. Cela se comprend.À défaut cela se déduit, et la grammaire le dit. Ce faisant, penser est en même temps à l'infinitif.Penser, comme tout verbe plus ou moins (certains sont seulement plus déterminés que d'autres), est à la fois verbe d'action et verbe d'état. Ainsi, l'infinitif nous fournit non seulement une éthique et une esthétique, mais aussi une métaphysique, insubstantives. Être, faire, vivre et penser, plutôt que l'être, les choses, la vie ou la pensée.
Remarque 1 : Quand on se consacre à penser sans se soucier de substantifs ni de qualificatifs, on se passe de sujets. Et aussi de leurs substituts et de leurs attributs, pronoms, articles, adjectifs, adverbes. On n'est déjà plus dans l'assertion ni dans la représentation. Les verbes se mettent aux modes impersonnels de conjugaison, l'infinitif en premier lieu, son indispensable compagnon le gérondif, accessoirement le participe. Mais avec les substantifs, ce ne sont pas seulement les sujets qu'on ne marque pas et qu'on néglige dans la langue infinitive, ce sont aussi les objets. Et avec eux les relatives et certains modes de complétives. Penser ne s'embarrasse pas.
Avertissement au lecteur : C'est ainsi que pourrait commencer une théorie nouvelle, que je te laisse volontiers poursuivre, si tu en as le loisir et surtout le goût, et si tu ne crains pas qu'on te prenne pour un demi-fou. Cependant ne traîne pas trop, il me semble que nous avons beaucoup d'autres choses à faire ensemble, et en particulier ne pas laisser passer le motif que nous offrent certains langages particuliers comme l'infinitif ou le dessin de nous interroger sur nos habitudes de pensée, quitte à rire comme on peut de tout ce qui s'ensuit de pétulant. Faire une théorie n'est tout de même pas la seule manière de se questionner. Le dessin, j'en parlerai bientôt, mais déjà n'oublie pas que l'infinitif n'est qu'une langue de travail. Comme un modèle parmi d'autres possibles pour essayer de comprendre ce que nous cherchons par la philosophie. Qu'il n'est pas seul.
Remarque 2 : L'écriture insubstantive a pour projet de dégager à la pensée une possibilité nouvelle, un peu libérée des contraintes ordinaires, l'une de ses possibilités demeurée jusque là inaboutie, celle des propositions infinitives philosophantes. On peut en effet s'interroger sur la légitimité d'utiliser des substantifs pour poser les questions philosophiques. Et plus généralement c'est plutôt ce qui est à l'essai ' sur la légitimité d'un langage qu'on choisit pour s'interroger. Mais nous sommes tellement accoutumés aux normes de pensée qui se cristallisent formellement dans l'usage des assertions et des substantifs, que nous y obéissons sans même les remarquer, et sans nous demander si elles ne nous écartent pas de penser. Au point que c'est au contraire l'expression infinitive qui apparaît comme une contrainte formelle quand on s'y essaie. Une contrainte contre d'autres. Au départ, on fait abstraction des substantifs comme en mathématiques où l'on renonce, non sans audace, à spécifier les variables pour alléger la notation et laisser courir la pensée. Mais très vite affranchi, on ne pense plus aux variables, ayant bien assez de penser et d'éprouver la liberté nouvelle.
Deuxième avertissement au lecteur : Ne sois pas dupe: le seuil est déjà franchi et l'infinitif des pensées existe déjà, mais n'aie pas la folie de prendre au sérieux cette invention. Après tout tu n'es pas là pour être édifié, mais seulement pour le plaisir de penser. Si je demande pourquoi l'infinitif tient une place essentielle à nos pensées, je procède de la façon que je veux mettre en question, et je lui donne, en quelque sorte, raison, ou du moins, je lui reconnais une certaine raison d'être : en interrogeant rationnellement sur le pourquoi, j'ai l'air de constater quelque chose que je ne fais peut-être que poser par cette interrogation même. C'est déjà le jeu de la littérature. Ou le piège de la pensée, comme tu voudras. Y a-t-il une question possible qui ne pose pas un peu ce qu'elle interroge et qui ne sape donc pas d'avance son propre travail d'interrogation' Il faut en prendre son parti : il y a des constructions de l'esprit, on bâtit malgré soi, et on pense parfois contre soi-même. Puis-je faire autrement que de donner une réalité à l'infinitif des pensées pour y penser ou tout simplement m'y intéresser? Si je m'y intéresse, puis-je éviter d'en créer le concept et de le «faire être»? Autre chose est qu'il soit sans que j'aie à le faire être et même à m'y intéresser. Voilà pourquoi ces notes préliminaires ont la forme des postulats, des hypothèses et des décisions.
Voilà aussi pourquoi il faut accepter de revenir sur ses pas pour pouvoir penser. On croit toujours que ce qui est pensé n'est plus à penser, comme quand on dit «ce qui est pris n'est plus à prendre», «ce qui est fait n'est plus à faire», «ce qui est n'est plus à être». Mais penser n'est pas prendre, ou alors ne l'est que trop. Il faut sans cesse se dépêtrer, défaire et repenser.
Quatre notes :
1. Je me suis mis il y a quelques années à explorer un mode d'investigation à l'infinitif. De cela il a fallu sans cesse que je m'explique. Je voulais comprendre. Aller vraiment à l'infinitif comme dans Croire devoir penser? pas seulement en parler ? mais aussi y penser autrement, en cherchant une autre proximité, celle d'un langage plus «objectivant. Remplacer les «être» et les «penser» par des «ceci est» et des «la pensée que». Comme si, par atavisme, je cherchais une réalité ou une éthique. Ou comme si le travail parallèle de réflexion, de tâtonnement et d'objectivation sur l'infinitif était nécessaire au travail principal.
Mais comment ne pas tromper ma propre raison dans ce travail? On connaît la difficulté: on commence par un acte qui n'est peut-être que de crédulité, puis on s'en justifie par l'effort de persévération qu'on déploie dans la décision initiale, et finalement on invoque comme une surjustification l'apparente gratuité à laquelle on s'est laissé aller. Nous ne choisissons pas nécessairement la façon dont nous cherchons la vérité, mais «la raison» voudrait d'abord que nous nous efforcions de faire passer cette décision pour autre chose qu'une affirmation apparemment arbitraire et libre. Si nous n'y arrivons pas, elle sait se contenter de cette résistance et en faire l'éclatante justification de notre travail même.
2. «L'infinitif des pensées»? ou «Infinitif penser»? ou plus simplement «Penser»? À l'évidence, cela ne revient pas au même. Mais alors, pourquoi employer des expressions substantivées? N'est-ce pas pervertir penser dans une langue étrangère, en y mêlant des éléments déjà trop pensés? Pourtant, ne pouvons-nous pas essayer de dire la même chose, mais autrement? Car après tout, réfléchir à une façon de penser n'est pas se mettre hors penser, dans un métapenser. Ce n'est pas s'abstenir de penser. Penser à un objet particulier n'est que penser d'une certaine manière, et il se pose pour cette pensée les questions de toute pensée: à quoi bon s'y engager et comment s'y prendre? Quelle est la manière qui lui convient? A-t-elle valeur de modèle, ou bien ne parle-t-elle que d'elle-même? Ne s'interrogeait-on que sur la manière de formuler?
3. Amateurs de paradoxes, chasseurs de préjugés, nous nous disons: qui réfléchit vraiment à des questions philosophiques n'en parle pas. Il lui suffit de penser. Penser est déjà un acte. Les pensées s'expriment comme des actes et ne se séparent pas des activités où elles naissent et où elles se manifestent. Hypostasier «la pensée» et «la raison» n'a jamais été qu'une façon de parler; en parler n'est qu'une façon de faire. Mais si la philosophie se fait dans les actes, quelle est la place de «penser» par rapport aux autres actions possibles à chaque instant? Revenir sur notre pensée première (car nous sommes toujours déjà là à penser), déjouer notre crédulité, chercher et montrer les fausses alternatives et les faux dilemmes, démasquer sans fin nos préjugés, quitte à en faire être de nouveaux, est-ce là tout ce que nous cherchons ? Comment ne pas se mystifier soi-même ? Comment ne pas s'enfermer dans des mots qui seront les mots chers à soi-même ou à une tribu, ceux par lesquels nous nous reconnaîtrons ?
4. À propos de «faire être», penser à parler de la poésie. Il est déjà assez remarquable que parler de «poétiser» paraisse péjoratif. Comme si la poésie n'avait pas à se faire, mais était ou n'était pas. Se rappeler d'abord la triste situation dans laquelle nous nous trouvions encore, désespérément accrochés d'un côté à des fondements, de l'autre à des fins, occupés à faire être entre les deux bien autre chose que de la poésie, construisant des objets chargés d'expliquer ce qui nous troublait, des choses qui ne parvenaient qu'à nous embrouiller davantage, en revêtant tout ce qu'elles étaient censées expliquer sous une apparence d'entité figée, un peu trop mystérieuse. Nous nous perdions infatigablement dans ce dédale. Nous étions occupés.
Paris, mars 1999
[...]
chapitre XXI
Préfaces à Vita infinitiva
ou à quelque autre titre qui sera donné à la nouvelle version de Croire devoir penser
I
Penser de-ci de-là en ouessant,
Ne craignant que de fournier
Et de ne plus ouesser qu'en pensant.
Je me suis mis à l'infinitif pour la bonne raison que mon nom, un nom commun, était déjà un infinitif du premier groupe. Je suis né un 31 mars comme Descartes, je ne le savais pas. On m'a donné, sans y penser, le prénom de Kant. L'ours en peluche de mon enfance, mon grand ours pelé aux yeux en boutons de culotte, s'appelait Martin, quelle ironie. Et j'écris cette préface d'une île dont le nom est lui-même pris entre ce qu'on nomme gérondif et ce qu'on nomme participe présent. En somme, je ne suis pas en peine de trouver auprès des noms de bonnes raisons à l'écriture infinitive. Mais la meilleure serait certainement de montrer qu'une anomalie cérébrale me prive de l'usage des substantifs, tel le cas de ce Broussonnet que cite Canguilhem et qui avait perdu «la mémoire des mots substantifs» à la suite, découvrit-on, d'un abcès dans la région antérieure du cerveau. Abcédé de l'avant, il n'y aurait rien de mieux pour mettre un point final à ces recherches. On parlerait des risques de verbose cérébrale. On se féliciterait de penser à raison de trois verbées par jour seulement, sans dépasser la dose qu'on s'est sagement prescrite.
Quand on veut s'interroger, mieux vaut partir non pas peut-être sans certitudes ni fondements mais du moins sans trop de bagages, car sinon on ne se pose pas autant de questions qu'on le pourrait et on risque de se masquer l'essentiel. Si l'on s'imagine par exemple que le noeud des questions qui nous inquiètent se cache sous un nom ou se tient dans un être déterminé, on se trouve bien embarrassé pour continuer à se questionner. Car c'est peut-être déjà trop supposer. Non, si l'on veut vraiment se questionner et méditer, il faut se détourner des objets et former nos questions en veillant à ce qu'elles ne soient faites que de mots qui ne nous soumettent pas d'emblée à la tentation d'invoquer des entités cachées auxquelles on devrait ensuite chercher une raison d'être. Et au premier abord c'est un grand soulagement de savoir que beaucoup des questions que nous nous posons ne dépendent pas à proprement parler de nous ni d'entités abstraites constituées indépendamment de nous et qui en seraient la source.
Si l'on souhaite ensuite laisser la méditation s'exercer et s'éprouver dans la plus grande indétermination, il faut aussi éviter que l'ordre des questions ne construise insidieusement une théorie ou une philosophie arrêtée. Or si nous faisons quoi que ce soit pour éviter cela, nous déterminons probablement déjà trop la suite de nos pensées. Mais nous n'avons pas à faire tant de choses. Ne suffit-il pas de laisser apparente la façon dont les questions se composent et forment un texte, ou même une théorie ? Car en voyant que tout est fabriqué, on ne sera pas dupe. On sait bien que les opérations formelles d'écriture ne sont que des manières de répondre comme on peut aux mécanismes présumés du langage auxquels on se croit aliéné.
Il n'est pas indifférent d'imaginer que, pour ce travail, nous puissions nous aider de l'immense capacité de composition dont sont capables les machines informatiques. La désinvolture de ces machines qui manipulent tant d'objets sans toujours se préoccuper de leur statut et de leur signification est souvent citée comme un modèle pour la pensée. Pourquoi ne pas les solliciter pour engendrer les questions qui nous inquiètent? Si l'on voulait conjurer le spectre des pensées-objets, il faudrait mettre le texte de ce livre à la disposition des lecteurs, sur le réseau électronique, de manière à ce que chacun puisse éventuellement composer de nouvelles questions en mettant à profit les possibilités de substitution qu'offrent les fonctions «Remplacer ou «Copier-Coller des logiciels de traitement de texte. L'important ne serait pas de penser réellement n'importe quoi, par une combinatoire absurde, mais d'avoir la possibilité de le faire. Il faut se rendre à l'évidence : de même qu'une machine peut calculer plus vite et plus juste que nous, elle peut aussi composer «artificiellement bien plus de questions que nous ne pourrons jamais en inventer. C'est cela qui fait peut-être notre irrémédiable humanité. Cela, et aussi que nous n'arrivions pas à donner un sens à toutes les questions possibles, et que toutes ne nous inquiètent pas. Car les questions qui nous inquiètent ne sont, malgré tout, pas tout à fait indépendantes de nous.
Massif de Néouvielle, Hautes-Pyrénées, août 1998
J'ai trouvé en arrivant sur le chantier de la philosophie un site grandiose où se croisent de multiples dimensions de questionnement, bien plus que je n'avais entendu dire et que je n'aurais jamais pu imaginer. Je souhaiterais que mon travail soit à la hauteur de ces pensées glorieuses et les serve. Cet endroit a une histoire. Des premiers plans qui nous sont parvenus des Grecs, une partie seulement a été étudiée et réalisée de leur temps, puis progressivement agrandie par les plus célèbres philosophes. C'est la partie qui donne au langage et tout particulièrement aux noms la fonction de représenter la réalité et de déterminer la vérité. Un croquis le montre. Les 'uvres illustres du haut desquelles nous formons nos pensées et tout ce qui se nomme philosophie se sont édifiées sur les plans de cette matrice initiale, non sans dénoncer parfois de devoir suivre des lignes de force contraires à une dynamique propre, mais en ne les abandonnant pourtant jamais.
Pour des raisons diverses, les parties symétriques que préparaient les premiers plans n'ont jamais été véritablement conçues en tant que telles, ni même sérieusement ébauchées. Les sophistes et les sceptiques s'y essaient régulièrement, mais ils finissent toujours par se perdre, les uns dans leurs pièges, les autres dans leurs errances. Néanmoins la force de symétrie de la matrice initiale est telle que la place de ces parties a toujours été respectée par les travaux ultérieurs. Laissée vacante de toute construction en dur, elle est restée un jardin, par endroits bien entretenu, ailleurs laissé à la broussaille, où se promènent les poètes, et qui n'a eu à recevoir pour seul bâtiment que leurs cabanes éphémères et leurs campements provisoires.
C'est une portion attenante à ce chantier qu'il m'a été donné d'étudier. Il n'y restait plus de noms, seulement quelques verbes, mais parmi les plus beaux de la philosophie et chacun à volonté. De même des conjonctions en abondance. Avec ces matériaux de fortune, malgré tous mes essais, je n'ai rien pu construire de solide, pas même une cabane ni un abri. Les verbes, libérés de la tutelle des noms, manquaient trop d'assises. Ces essais, ce rien, je l'appelais alors Croire devoir penser, moitié par dérision, moitié sérieusement. Ce n'est au fond qu'une place à penser. Elle est ouverte, on y a de l'air, vue sur le grand site et il fait bon y méditer. Il m'a fallu bien des fois la refaire, sans cesse la débarrasser, la remanier, en changer l'endroit, l'orientation, le profil et jusqu'au nom, tant les verbes, s'ils sont faits pour interroger et chercher comment vivre et penser, semblent peu faits pour construire quoi que ce soit, et encore moins pour que cela dure. Aussi n'ai-je jamais cherché à atteindre une telle chose, mais seulement à ce que cette place puisse être passagèrement pensée et soit capable d'en accueillir d'autres.
Plogoff, décembre 1998-Paris, janvier 1999
J'ai appris l'infinitif aux moutons et aux goélands. Qu'ils puissent méditer ensemble. Ils ont bien voulu. Ils en étaient libres. Mais ils m'ont dit ceci : «Il y a des choses qu'on aimerait plus encore si on en connaissait le nom. Ou le verbe, car c'est parfois un verbe qui est le nom. Sans nom, aimer reste inachevé, comme en suspens, et sans appui. Il faut connaître le nom pour aimer complètement. Si on savait le nom, on pourrait rêver, se redire et revoir tout ce qu'on aime, voir des choses qu'on n'avait pas vues et les aimer, des choses que le nom lui-même n'annonçait peut-être pas.»
Paroles de moutons et de goélands. Il aurait fallu répondre : «Sois assez heureux d'avoir la possibilité de continuer à penser, quand tant de choses, tant de mots et tant d'idées, pourraient t'en dissuader.»
Nous nous imaginons toujours avoir besoin de ce que nous n'avons pas. Cela, au moins, on ne nous l'enlèvera pas. Il nous faut des personnes ou des noms. Ici, des rôles, là, un masque. Toujours il manque ce qui tout d'un coup devient essentiel. Vous vous disiez rêver, c'est requérir qui se fait, ou alors, redire. Vous vous figuriez voir et connaître, vous voilà à chercher. Vous vouliez annoncer, vous êtes à espérer. Vous croyiez parachever, vous n'avez pas commencé. Vous croyiez aimer, vous implorez.
Tel est penser.
On pense pour laisser pouvoir être, et pour ne pas laisser passer. Quoi? voilà la question. Ceux qui vivent sur des terres plantent un arbre à la naissance d'un enfant. Que ça vive là, que ça feuillisse, que ça florisse ! On se confie à cela, et ce double promet. Sur cette table encore rase, on veut se poser, la voir bourgeonner, grandir, et devenir avec elle. Tel est penser, qu'on croie devoir y donner tous nos soins. De quelle naissance, de quel possible, est-ce l'annonce ?, voici ce qui se cherche.
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