l'éclat |
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Eliane Amado Lévy-Valensi Le Sefer ha-Zohar est la clé de voûte de toute la littérature de la Cabale. La date de sa rédaction, son auteur, ses sources, ont fait l'objet de nombreuses discussions et de nombreuses recherches.La démarche d'Eliane Amado Lévy-Valensi se place d'emblée hors du champ de l'érudition historique. Son propos est de mettre en lumière la «valeur d'éveil» du Zohar, sa structure interne aussi bien qu'externe : sa «poétique». Elle évoque la question de l'origine, le masculin et le féminin, le Nom divin, l'homme signifié, la présence de la mort, la fraternité et le fratricide, le problème du mal. Autant de thèmes qui parcourent le Zohar, comme les voix mêlées d'une polyphonie du Sens, dont elle nous livre ici la partition. |
isbn 2-84162-005-0 1996. 256 p. 24 euros. |
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Yehoshua Ben-Arieh Penser Jérusalem aujourd'hui impose de se souvenir de la manière dont la ville a pu renaître au dix-neuvième siècle, et comment elle s'est constituée en quartiers, à l'intérieur et à l'extérieur de la Vieille Ville. Ce développement, sans précédent dans son histoire, est la clé de bien des enjeux contemporains. Yehoshua Ben-Arieh nous présente clairement et objectivement la géographie de cette renaissance. Yehoshua Ben-Arieh (Tel Aviv, 1928) est professeur émérite de Géographie à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Il travaille depuis de longues années sur l’histoire géo-politique de Jérusalem et a publié un grand nombre d’ouvrages sur les différents moments historiques déterminants de la ville. Il a obtenu en 1999 le Prix d’Israël pour l’ensemble de son oeuvre. |
Traduit de l'hébreu par Francine Lévy isbn: 2-84162-066-2. 144 p. 15 euros
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David Biale L’oeuvre de Gershom G. Scholem (1897-1982) a éclairé d’un jour nouveau les études sur le judaïsme et la mystique juive. Mais si sa réputation de grand professeur et spécialiste de la cabale n’est plus à faire, l’ouvrage que David Biale lui consacre insiste sur une autre dimension de son oeuvre érudite. Depuis les engagements sionistes des premières années jusqu’à une conception très particulière d’un judaïsme «anarcho-mystique», Biale retrace les étapes d’un itinéraire de Berlin à Jérusalem, qui permet de mieux comprendre cette oeuvre aux implications multiples. «Publier les oeuvres maîtresses de l’ancienne littérature cabalistique est la meilleure garantie de son secret», écrivait Scholem en 1958, et c’est le grand mérite de David Biale d’avoir montré que c’est précisément sur cette «dialectique du secret » que repose le très grand « art d’écrire» de Scholem, qui lui vaut de figurer non seulement parmi les grands savants du judaïsme, mais également parmi ses plus grands penseurs. |
Introduction. I. De Berlin à Jérusalem. II. Mystique. III. Mythe.
TRADUIT AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE ISBN 2-84162-055-7 224 p 22 euros. |
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David Biale Pouvoir et violence dans l’Histoire juive Comment la violence et le pouvoir s’inscrivent-ils dans l’histoire juive, qui a été au cours des siècles principalement l’histoire d’une minorité au coe
ur des nations? Comment leurs différentes formes, au sein de la famille – entre hommes et femmes –, puis dans la communauté juive elle-même, ou entre la communauté juive et les autres communautés, enfin dans le contexte contemporain de l’État d’Israël, peuvent-elles être reconduites à certains mythes déjà présents dans le récit biblique? Dans quel contexte et à quel prix le dépassement de la loi peut-il faire force de loi? Entre religion et sécularisme, théologie et politique, les méandres du pouvoir et la violence permettent de mieux comprendre une histoire et une actualité douloureuses. David Biale enseigne à l’Université de Davis (Californie). Deux de ses livres ont été publiés en français : Eros juif (Actes Sud, 1997) Gershom Scholem. Cabale et contre-histoire (L’éclat, 2000). Il a dirigé le volume Les Cultures des Juifs (Schocken, New York, 2002). |
2005 Traduit de l'anglais (USA) ISBN 2-84162-097-2. 128 p 15 euros
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Extraits Lire la préface et l'introduction de la première partie «Origines méditerranéennes» Lire l'introduction de la deuxième partie «Diversités de la diaspora» Lire l'introduction de la troisième partie «Carrefours de la modernité» Consulter le sommaire du volume |
David Biale (collectif sous la direction de) Depuis les «origines méditerranéennes», jusqu’aux «carrefours de la modernité», en passant par les «diversités de la diaspora», Les Cultures des Juifs propose une nouvelle histoire du judaïsme du point de vue de la diversité de ses « cultures » où les langues, les coutumes, les littératures et les imaginaires se croisent et se recoupent pendant plus de trois millénaires, constituant la trame riche et complexe d’une harmonie des singularités. L’histoire du judaïsme devient alors une « histoire des judaïsmes », en relation ou tension constante avec leur fondement religieux et les pressions et pénétrations continues des mondes alentours. Cette harmonie entre «dispersion et unité, continuité du texte et ruptures culturelles, isolement et assimilation, Âges d’or et ‘sombres temps’, élite et peuple, exil et patrie» permet à vingt-quatre chercheurs (français, américains et israéliens) de dresser le portrait, pour les générations à venir, d’un judaïsme en mouvement, conçu comme «organisme vivant » selon la définition qu’en donne Gershom Scholem. LA DEUXIÈME PARTIE témoigne des « Diversités de la Diaspora ». Juifs en terre d’Islam ; différentes symbioses judéo-chrétiennes, à la fois dans le monde ashkénaze et séfarade ; judaïsme italien, judaïsme des Balkans, judaïsme d’Europe centrale. LA TROISIÈME PARTIE, « Carrefours de la Modernité», couvre un laps de temps plus large, depuis la culture juive au Moyen Âge en Europe centrale jusqu’au renouveau de la culture hébraïque dans la poésie israélienne contemporaine. A travers ces dix essais prend forme une « idée » du judaïsme, à la charnière entre Orient et Occident, inquiet de la permanence de leur contact, et oeuvrant toujours à le renforcer.
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photo Angel Lumbroso (D.R.)
2005 ISBN: 2-84162-112-X 1200 p. Reliure Intégra format 18 X 24 59 euros TRADUIT AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE Traduit de l’anglais par Jacques Mailhos et Jean-François Sené |
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Charles Bilas (Texte) - Thomas Bilanges (Photos) Conçue à la fin du XIXe siècle autour de la médina, la ville européenne de Tunis est un des plus beaux exemples de cette fusion des styles architecturaux, qui témoigne de cette «harmonie des contraires» typiquement méditerranéenne où les styles occidentaux et orientaux se mêlent et dessinent les contours d’une civilisation cosmopolite, telle qu’elle a pu fleurir entre la fin du XIXe et la moitié du XXe siècle.
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PARU MARS 2010 format 24 x 29 ISBN: 978-2-84162-206-1 320 p. 250 photos 60 €
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Jacques Debs Dans le chassé-croisé de leurs expansions et de leurs replis, le christianisme et l’islam ont essaimé en Orient et en Occident des populations qui, au gré des guerres et des conflits nationaux, sont aujourd’hui comme en exil sur leur propre terre. Musulmans de Bosnie-Herzégovine et du Kosovo, Chrétiens d’Israël et du Liban, Bektachis de Macédoine et d’Albanie, Arméniens et Syriaques de Turquie, autant de communautés qui témoignent ici, à la première personne, des silences et des oublis sur lesquels l’Europe moderne se construit, mais aussi de l’extraordinaire richesse qu’a pu constituer cette communauté des différences sur la terre méditerranéene. D’un voyage qui l’a mené de Sarajevo à Jérusalem, Jacques Debs rapporte les paroles de ces «sentinelles de l’histoire», qui paient chaque jour le prix de leur attachement à cette terre. Jacques Debs est né au Liban. Il a réalisé de nombreux documentaires pour la chaîne Arte, parmi lesquels Bartholoméos Ier, Patriarche. |
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2006 Coédition ARTE 55 illustrations noir et blanc ISBN 978-2-84162-127-9 224 pages 22 €
Le documentaire de Jacques Debs: Musulmans d'Europe, Chrétiens d'Orient, a été projeté sur Arte le 1er décembre 2006.
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April DeConick Dans un ouvrage très personnel et vigoureux, April DeConick retrace l’histoire de ce manuscrit et en propose une nouvelle traduction qui rétablit ce que dit vraiment l’Évangile de Judas. Elle ouvre ainsi un débat passionnant sur les motivations qui ont conduit des scientifiques à transformer des sources historiques pour les faire correspondre à une version de Judas qui convienne à notre modernité occidentale. April D. DeConick est professeur d’Études bibliques à l’Université de Rice à Houston. Outre de nombreux articles sur l’ancien judaïsme et la pensée chrétienne, elle a publié Recovering the Original Gospel of Thomas. A History of the Gospel and its Growth, Londres, T. & T. Clark, 2005. Préface. Un an plus tard... Première partie : Une étrange histoire: 1. La Voix réduite au silence. 2. Un catéchisme gnostique. Deuxième partie: Questions de traduction : 3. Un Évangile mal compris. 4. La traduction de l’Évangile de Judas. Troisième partie: Ce bon vieux Judas? 5. Judas le Confesseur. 6. Judas le Démon. 7. Judas le Sacrificateur. 8. Judas l’étoile. 9. Une ancienne parodie gnostique. Épilogue. Appendice 1: Tableau de la littérature gnostique séthienne. Appendice 2: Le témoignage des Pères de l’Église. Bibliographie. Glossaire. Index des sources. |
NOVEMBRE 2008 Traduit de l’anglais par Gilles Firmin ISBN 978-2-84162-175-0 224 p. 22 euros |
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Jean Luc Evard L’essai de J.-L. Evard propose de placer l’oe
uvre d’Ernst Jünger – les récits, les essais de la période militante, les Journaux, la correspondance – sous l’éclairage de la philosophie politique. Une question guide toute l’enquête: comment l’idéal de la «mobilisation totale» et celui du Léviathan-Travailleur de l’âge totalitaire parviennent-ils, chez Jünger – mais aussi chez d’autres auteurs de la révolution conservatrice allemande –, à puiser une partie considérable de leurs motifs dans un discours révolutionnaire appuyé sur les dates symboliques de 1789 et de 1917? Jean-Luc Evard est traducteur germaniste et auteur de nombreux articles parus notamment dans Les Temps Modernes, Lignes et la Revue d'Histoire de la Shoah. Il fut lauréat du Prix Ernst Jünger en 2000. Il est bibliothécaire ingénieur de recherche à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine, Paris X-Nanterre. |
2004 ISBN 2-84162-090-5. 356 p., 24 euros PUBLIÉ AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE
lire un compte-rendu de Juan Asensio sur le site Stalker
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Jean Luc Evard Dès la fin de l’empire romain, l’institution du christianisme ne progressa que moyennant la stigmatisation des Juifs ainsi condamnés à vivre en rebuts de l’Occident. Dès les débuts de la déchristianisation, à la fin de l’Aufklärung, le fantasme d’une disparition définitive du peuple juif hors de la communauté humaine se dit à voix haute, et selon deux termes : «assimilation», «extermination». Jean-Luc Evard reconstitue les formes de diffusion du fantasme exterminateur entre 1850 et 1950, à l’échelle du continent européen et à partir de documents d’archives dont il livre ici pour la première fois la traduction française. La Shoah avait commencé avant la Shoah, elle eut lieu en un point médian, en Pologne, à mi-chemin de Paris et de Moscou. Ce site concrétise la topographie historique de l’antisémitisme au siècle des guerres et des révolutions, quand l’Europe commence de se suicider. L’étude de ces prolégomènes vise à déplacer l’histoire et la mémoire de ces deux catastrophes indissociables. Elle suit également la trace de l’insigne par excellence de la judéophobie, la swastika ou croix gammée, qui traversera les cercles littéraires les plus influents de l’Allemagne avant 1933, pour venir se ficher au coe
ur d’un drapeau qui abîmera l’Europe pendant plus de dix ans. Jean-Luc Evard est traducteur germaniste et auteur de nombreux articles parus notamment dans Les Temps Modernes, Lignes et la Revue d'Histoire de la Shoah. Il fut lauréat du Prix Ernst Jünger en 2000. Il est bibliothécaire ingénieur de recherche à la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine, Paris X-Nanterre. |
2005 ISBN 2-84162-98-0 224 p., 22 euros
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David Flusser «Cet ouvrage ne se contente pas de relever l'évidence selon laquelle Jésus était un Juif et souhaitait rester dans le cadre de la foi juive, mais il soutient aussi que, sans le long travail préparatoire de la foi juive de l'époque, l'enseignement de Jésus aurait été impensable.» Jésus devient alors ce «frère universel qui tend une main des deux côtés, aux juifs d'une part et aux chrétiens de l'autre», comme l'écrira Martin Buber. Dans la lignée des travaux de Joseph Klausner dont il fut l'élève, David Flusser a consacré sa vie aux recherches croisées sur le christianisme et le judaïsme. Cette surprenante «vie de Jésus», fondée sur les plus récentes découvertes archéologiques et philologiques, est parue à Jérusalem en 1997, et constitue une édition entièrement revue et augmentée de dix chapitres d'un ouvrage plus ancien qui avait déjà renouvelé en son temps les études sur Jésus. Table des matières : Avant-propos de Steven Notley. — Préface. I. Les sources. II. Les origines. III. Le Baptême. IV. La Loi. V. L'Amour. VI. L'Éthique. VII. Le Royaume des cieux. VIII. Le fils. IX. Le fils d'Homme. X.Jérusalem. XI. La mort. XII. Épilogue. XIII. La maison de David. XIV. «Qui est-ce qui t'a frappé?» XV. «... enterrer Caïphe, ne pas le louer.» XVI. Quel était le sens originel de Ecce Homo? XVII. Le crucifié et les Juifs. XVIII. Jésus pleure sur Jérusalem. XIX. Topographie et archéologie de la passion. XX. Les étapes historiques de la rédemption. XXI. Un nouveau portrait de Salomé. Chronologie. Bibliographie, Index des sources. Index des noms propres |
2005 Traduit de l'anglais par Gabriel Raphaël Veyret TRADUIT AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE ISBN 2-84162-101-4. 288 p. 25 euros
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David Flusser L’oeuvre de David Flusser a marqué durablement les relations entre le judaïsme et le christianisme. Flusser ouvre une voie, comme peut-être personne, en enracinant le christianisme dans l’histoire du judaïsme de l’époque, et propose un éclairage sans pareil, qui est aussi un réveil, un regard nouveau sur un autre paysage. «Il ne s’agit pas d’anecdotes sur les débuts du christianisme. Il s’agit de son lieu de naissance le plus concret, hors de quoi il est ou inintelligible, ou en tout cas faussement compris. Et les conséquences de pareil oubli sont incalculables », écrit Guy Petitdemange dans sa préface à ce petit livre qui résume l'oe uvre de toute une vie. Né à Vienne en 1917, David Flusser a été professeur à l'Université Hébraïque de Jérusalem jusqu'à sa mort en 2000. Son livre classique sur Jésus, entièrement réécrit en 1997, sera publié en 2005 dans cette même collection. |
2004 Traduit de l’hébreu par Véra Pinto- Lasry Préface de Guy Petitdemange isbn: 2-84162-071-9. 144 p. 15 euros
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David Gritz La question lancinante du beau et du bien parcourt l’histoire de la philosophie, et prend un tour particulièrement tragique au vingtième siècle où elle revient à se demander «comment se fait-il que rien, ou presque rien, dans la culture, ne se soit avéré apte à endiguer l’incroyable puissance de ténèbres, de cruauté et de haine qui a déferlé sur une terre où la beauté avait mis sa marque en maints endroits? Comment expliquer que l’émotion face au beau ressentie par ceux qui, en Europe, participaient, de loin et parfois de très près, à l’édification des bûchers de mort, les ait laissés de marbre face aux visages suppliciés?» Ainsi ancré dans l’oe uvre de Levinas, la beauté serait-elle alors «sans message, impassible, muette et solitaire»? C’est ce que David Gritz étudie ici, dans un ouvrage qui laisse entrevoir la clairvoyance et la détermination d’un jeune esprit particulièrement brillant, inaugurant ainsi le chemin d’une vie qu’il voulait philosophique. David Gritz (Paris 1978 - Jérusalem 2002) Né en 1978 en région parisienne, David Gritz est mort le 31 juillet 2002, dans l’attentat de la cafétéria de l’Université hébraïque de Jérusalem. Levinas face au beau est son mémoire de maîtrise |
2004 ISBN 2-84162-0091-3. 144 p. 15 euros
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Yoram Hazony L’État d’Israël s’est établi, il y a moins de 60 ans, partiellement sur un modèle dessiné à grands traits par Theodor Herzl dans son livre L’État juif. Mais, depuis les origines du mouvement sioniste, la question d’un « État juif» a fait l’objet d’un très vif débat qui a pris un tour nouveau ces dernières années avec l’émergence du mouvement «post-sionisme» et les thèses des «nouveaux historiens», largement relayées par l’opinion internationale. Israël est-il alors sur le point de rompre définitivement avec son identité en tant qu’État juif? C’est ce que semblent annoncer ses «élites intellectuelles» en mal de «normalité». Le livre de Yoram Hazony est le premier ouvrage d’envergure sur les tenants et les aboutissants de cette «prophétie normalisatrice», qui trouve son origine bien en-deçà de la création de l’État et remet paradoxalement en question le droit du peuple juif à revenir dans sa propre histoire, tel qu’il fut énoncé par Herzl et mis en œuvre par David Ben Gourion et les fondateurs de l’État. Yoram Hazony dirige le Centre Shalem à Jérusalem. |
2007 Traduit de l’anglais par Claire Darmon ISBN 978-2-84162-142-2 480 p. 30 €
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Theodor Herzl Altneuland (Nouveau pays ancien) a toujours été éclipsé par L'État des Juifs. Celui-ci a l'avantage d'être bref, d'aller droit au but et d'avoir fait date. N'a-t-il pas suscité un élan fédérateur d'où a surgi le mouvement sioniste? Altneuland, lui, n'a pas fait consensus. Pire, il a déclenché une polémique interne sans précédent au sein du mouvement sioniste. Il requiert du lecteur le détour par la fiction pour accréditer, en apparence, la même idée. Ce n'est pas un roman ordinaire, mais le récit d'une utopie, à mi chemin entre Thomas More et Jules Verne. Les sionistes s'en méfient, les fervents de l'utopie l'ignorent. Or, Altneuland n'est pas marginal, il a été marginalisé. Par certains côtés, il dérange. Pourtant sont traitées ici dans le détail toutes les questions qui viendront se poser à cet «État des Juifs» une fois constitué: comment partager une terre avec les Arabes, comment concilier le judaïsme et la laïcité, comment inventer une vie nouvelle pour un homme nouveau, comment à la fois hériter et deshériter de la vieille Europe en même temps que de l'Orient millénaire, comment concevoir un foyer national qui ne soit pas puissance étatique.Les solutions de Herzl sont enthousiastes, volontaristes, idéalisables: à l'envers d'une réalité qui chaque jour apporte son lot de conflits et de chagrins, au point qu'on en oublie quelquefois comment et pourquoi cela a commencé... Le retour à Altneuland alors, dans sa pleine et naïve générosité, s'impose en cette année du centenaire de la mort de Theodore Herzl, pour mieux en comprendre les attentes, en rêver les solutions nouvelles, en prévenir les douloureux échecs. |
2004 ISBN 2-84162-093-X. 320 p. 28 euros
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Nitza Metzger-Szmuk Dwelling on the Dunes Tel-Aviv est surgie des sables au début du vingtième siècle, et s’est développée de manière spectaculaire entre les deux guerres mondiales. Un très grand nombre d’architectes ayant étudié ou travaillé en Europe, à l’école du Bauhaus ou chez Le Corbusier, s’y installèrent à la fin des années 20 et y apportèrent les idées nouvelles de l’architecture européenne. Des formes de la Cité-jardin conçue par Sir Patrick Geddes, jusqu’aux lignes épurées des constructions d’une nouvelle génération d’architectes, la "
Ville blanche"
de Tel-Aviv est un musée à ciel ouvert du Mouvement Moderne et de l’esprit Bauhaus. Elle fait partie depuis juillet 2003 des sites choisis par l’UNESCO au titre du Patrimoine Mondial de l’Humanité. Tel Aviv, having sprung from the dunes at the beginning of the 20th century, would develop in a spectacular manner in the period between the two world wars. A very large number of architects who had studied and worked in Europe – some at the Bauhaus School or with Le Corbusier – established themselves in Tel Aviv in the late 1920s, bringing with them the innovative concepts of contemporary European architecture. Encompassing the surviving elements of Sir Patrick Geddes' garden city model as well as the distilled lines of buildings planned by a new generation of architects, Tel Aviv's "White City" is a veritable open-air museum of Modern Movement and Bauhaus ideals. In July 2003, it was designated by UNESCO a World Heritage Site. Nitza Metzger-Szmuk est née à Tel-Aviv en 1945. Elle a étudié l’architecture à l’Université de Florence (Italie). Entre 1975 et 1989 elle a travaillé à la restauration des bâtiments anciens en Toscane, où elle a établi un relevé des églises romanes pour la Direction des Monuments historiques. De retour en Israël en 1989, elle a mené alors une recherche sur le Mouvement Moderne à Tel-Aviv à l’initiative de la Mairie et de la Fondation Tel-Aviv. Elle a créé le service municipal de conservation et de restauration du bâtiment qu’elle a dirigé pendant douze ans. En 2002, elle a préparé et rédigé le dossier en vue de la nomination de la "
Ville blanche"
de Tel-Aviv au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Nitza Metzger-Szmuk vit et travaille à Tel-Aviv, et enseigne les techniques de restauration des monuments à la Faculté d’Architecture du Technion de Haïfa. Nitza Metzger-Szmuk was born in Tel Aviv in 1945. She studied architecture at the University of Florence, Italy, and between 1975 and 1989 worked on the restoration of buildings in Tuscany and conducted there a survey of Romanesque churches for the Historic Monuments Authority in Florence. Back in Israel in 1989, she began researching the Modern Movement in Tel Aviv within the framework of a programme initiated by the Municipality and the Tel Aviv Foundation. Having established the Conservation Team of the City Planning Department, she served as its head for twelve years. In 2002 she prepared and authored the dossier nominating the "
White City"
of Tel Aviv for the World Heritage List. Nitza Metzger-Szmuk lives and works in Tel Aviv and teaches building conservation at the Haifa Technion's Faculty of Architecture. |
2004 TRADUIT ET PUBLIE AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE
format 24 x 29 448 p. 550 photos et plans couleur et N&B Traduit de l'hébreu par Véra Pinto-Lasry (version française) et Vivianne Barsky (version anglaise)
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photo: Elisabeth Alimi ©Opale
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Charles Mopsik La disparition de Charles Mopsik le 13 juin 2003 à l'âge de 46 ans, a bouleversé ceux qui l'ont connu ou lu, parce que tous nous avions conscience de l'extraordinaire singularité de sa recherche et du caractère strictement irremplaçable de sa parole. La traduction du Zohar peut se poursuivre en français, d’autres traductions de textes de la tradition mystique juive pourront paraître encore et d’autres chercheurs pourront se pencher à leur tour sur les questions qu’il aura abordées au cours de sa vie si brève, il ne fait pas de doute pourtant que l’oe
uvre de Charles Mopsik s’interrompt au milieu du chemin, et qu’il nous faudra nous contenter dès lors de cet inachèvement. Parce que son art était aussi un «art d’écrire», un art de la précision du mot, du souci des formes, qui par-delà la rigueur scientifique, essentielle à ses yeux, vise aussi, toujours, la juste expression, dans une langue dont il détachait toutes les syllabes. Sommaire: |
2004 ISBN: 2-84162-092-1. 480 p., 30 euros Du même auteur
PUBLIE AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE
Visitez le site Charles Mopsik
NOTA BENE: Il existe aux éditions ALBIN MICHEL, dans la collection SPIRITUALITÉS VIVANTES, un ouvrage d'entretiens entre Victor Malka et Moshé Idel intitulé LES CHEMINS DE LA KABBALE. Nous nous excusons auprès des auteurs et de l'éditeur de cette proximité de titre.
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Charles Mopsik La Cabale a développé au sein du judaïsme un vaste réseau d'interprétations qui a permis l'édification d'un système accordant place et reconnaissance religieuse aux formes multiples de l'identité sexuelle, à la bisexualité, aux distorsions entre le «sexe des corps» et le «sexe des âmes» et à une économie complexe du désir. C'est ce réseau que Charles Mopsik a voulu explorer, à travers l'étude de textes de grands cabalistes, tels que Hayyim Vital, Isaac Louria, ou Abraham ben David de Posquières, élaborant une vision du monde qui apporte un certain nombre d'éléments de réponse au questionnement contemporain sur la construction des identités sexuelles et sur la place du masculin et du féminin dans la société. |
2003 DEUXIÈME ÉDITION 2007 ISBN: 2-84162-070-0 256 p. 18 euros
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R. Joseph Gikatila Loin d’être le fruit du hasard, de rencontres occasionnelles ou de passions aléatoires, les couples réussis résultent de retrouvailles entre les deux moitiés d’une âme unique et androgyne, qui fut scindée lors de sa venue en ce monde. C'est pourquoi le Talmud nous dit que David et Bethsabée étaient destinés l’un à l’autre depuis l’origine des temps. Tel est le point de départ de ce petit chef-d’oeuvre de Joseph Gikatila (1248-1325), l’un des plus importants cabalistes espagnols du XIIIe siècle, sur le secret du mariage et la prédestination des âmes. |
1994 NOUVELLE ÉDITION 2003 Texte hébreu édité, traduit et présenté par Charles Mopsik ISBN 2-84162-068-9. |
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Arnaldo Momigliano Spécialiste d'histoire ancienne de renommée internationale, Arnaldo Momigliano (1908-1987) a consacré une partie de ses travaux aux relations du judaïsme avec le monde grec et romain et avec la société moderne. Né dans une illustre famille juive piémontaise, il a dû quitter l'Italie à la suite des lois raciales de 1938, et a enseigné à Bristol, Oxford, Londres et Chicago. À travers son travail d'historien, il est souvent revenu sur la question du rapport des Juifs à leurs terres d'«accueil», comme sur celle de l'articulation des Sagesses barbares au corps des nations constituées. Ainsi, depuis les premières études sur Flavius Josèphe en 1931, jusqu'aux dernières conférences de 1986 sur les apocalypses ou la prophétie dans la tradition juive, ces Contributions à l'histoire du judaïsme se présentent comme l'autobiographie intellectuelle d'un homme qui a toujours été fidèle à la foi de ses pères comme à son appartenance à la nation qu'ils ont contribué à fonder. |
2002
Texte établi et présenté par Silvia Berti. Traduit de l'italien TRADUIT AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE ISBN 2-84162-056-5.
25 euros. |
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Stéphane Mosès La Bible est au cœur de ce recueil d’essais de Stéphane Mosès, soit qu’elle ponctue notre temps quotidien, qu’elle interroge notre relation à l’autre, ou nous propose des figures par rapport auxquelles nous établissons notre place dans le monde. Texte infini, il suggère des commentaires infinis, qui enrichissent toujours la lecture de notre propre vie. A travers des essais sur le premier homme, la question du sacrifice, les formes de la paix et les césures du temps, Stéphane Mosès poursuit avec ce livre ses « lectures bibliques » initiées ave Eros et la Loi (repris en Points Seuil en 2010). Stéphane Mosès (1931-2007) a enseigné à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Ses différents ouvrages sur Rosenzweig, Benjamin ou Scholem, ou ses travaux plus récents autour de l’œuvre d’Emmanuel Levinas ou de Kafka (parus à L’éclat), ont été salués par la critique. |
MAI 2011 |
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Stéphane Mosès Un livre de plus sur Kafka? Peu d’œuvres littéraires du vingtième siècle ont été autant commentées que la sienne. Ses récits, à l’allure énigmatique, ont toujours incité les lecteurs à chercher derrière ses textes des significations cachées. L’imagination des interprètes s’est donnée libre cours sans le moindre frein. Pourtant aucune interprétation n’épuise cette œuvre immense, qui met en scène le plus souvent dans son écriture même sa propre interprétation, comme si Kafka visait ironiquement le sens de ses propres textes. C’est cette ironie que Stéphane Mosès met en lumière à travers la lecture de quatre récits, parmi les plus énigmatiques : «Le Silence des Sirènes», «Devant la Loi», «La Métamorphose», «Le Prochain village». |
2006 DEUXIÈME ÉDITION 2007 ISBN: 978-2-84162-135-4 128 pages 10 euros consulter la bibliographie complète |
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Stéphane Mosès Levinas et la guerre: sujet à première vue incongru, si l'on en croit l'image convenue du philosophe en «penseur de l'éthique et de l'altérité». et si ces thèmes ont bien entendu une importance centrale chez Levinas, réduire sa pensée à cette doctrine bien-pensante, c'est ignorer ce qui en constitue le point de départ, et qui ne cesse de sous-tendre toutes ses analyses: un redoutable réalisme, une conscience suraiguë de la nature tragique de l'histoire. La lucidité que Levinas oppose à la naïveté des bons sentiments provient de la constatation amère que «l'évidence de la guerre se maintient dans une civilisation essentiellement hypocrite». Les trois études réunies ici se proposent de retracer le chemin qui, chez Levinas, mène d'une vision métaphysique de la guerre, jusqu'à l'idéal d'une «paix messianique», rendue possible par une autre vision de l'histoire. Ancien élève de l'École normale supérieure, Stéphane Mosès s'installe à Jérusalem en 1969 où il devient professeur de littérature allemande et comparée à l'Université Hébraïque de Jérusalem. Il a publié plusieurs articles ou ouvrages sur Franz Rosenzweig, Walter Benjamin, ou Gershom Scholem et il a également traduit Paul Celan. Son livre classique, Système et Révélation. La philosophie de Franz Rosenzweig, a été réédité récemment chez Bayard. Il a également publié : L'Ange de l'histoire. Rosenzweig, Benjamin, Scholem (Seuil, 1992) et L'Éros et la Loi (Seuil, 1999). |
2004 Isbn 2-84162-083-2. 128 p. 15 euros consulter la bibliographie complète
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Gershom Scholem Ce livre rassemble des textes politiques de Gershom Scholem, de 1919 à 1974, et permet de faire découvrir un pan entier de son oeuvre, très fortement lié à son travail d’historien, mais souvent occulté. Le « sionisme paradoxal » de Gershom Scholem prend sa source dans ses recherches sur la mystique juive, et, en retour, cette recherche se fonde sur ses prises de positions sionistes. Dans ces textes déjà anciens, Scholem aborde la plupart des problèmes qui se posent aujourd’hui à la fois à la société israélienne, et à la fois aux communautés juives de la diaspora. Son analyse, extraordinairement lucide, permet de mieux comprendre la réalité d’une situation que la seule lecture événementielle ne fait qu’embrouiller. En 1967, au lendemain de la Guerre des Six jours, Scholem écrivait : « En Israël, nous ne doutons pas que les vertus de la paix seront plus fortes et, finalement, plus décisives que celles dont nous avons dû faire preuve dans ce combat qui nous a été imposé. Sans doute s’agit-il au fond des mêmes vertus, mais obéissant simplement à des configurations et des concentrations différentes. Israël a montré qu’il était prêt à se mobiliser pour sa cause ; espérons qu’il nous sera accordé de nous mobiliser pour elle dans la paix plutôt que dans la guerre.» Gershom Scholem (1897-1982) est sans conteste le plus important historien du judaïsme du vingtième siècle. Il fut l’ami intime de Walter Benjamin, et l’éditeur de ses oeuvres (avec Adorno). La plupart de ses ouvrages concernant la mystique juive ont été publiés en français. |
2003 édition préparée et présentée par Patricia Farazzi et Michel Valensi traduit de l'allemand, de l'hébreu, de l'anglais par Yaïr Or (Héb.), Patricia Farazzi (ang.), Marc de Launay (all.) et Stéphane Mosès (all.)
isbn 2-84162-067-0. 176 p. 22 euros
Voir la biographie de Gershom Scholem par David Biale publiée à l'éclat
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Gershom Scholem et Leo Strauss «Aussi différentes qu’aient été nos vies et nos façons de penser, au cours de toutes ces années, nous avons gardé la conviction intime d’une communauté profonde, qui dépassait toutes nos différences intellectuelles», écrivait Gershom Scholem de son ami Leo Strauss. Et Strauss de Scholem: «Vous êtes un homme béni pour avoir réalisé une harmonie entre l’esprit et le cœur à un si haut niveau et vous êtes une bénédiction pour tout juif vivant aujourd’hui.» |
2006 Edition établie par Heinrich Meier Traduit et présenté par Olivier Sedeyn ISBN 2-84162-124-3 216 p. 18 euros
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Leo Strauss «Un homme dont la pensée est indépendante peut exprimer publiquement ses opinions sans dommage, pourvu qu'il agisse avec prudence. Il peut même les faire imprimer sans courir aucun danger, pourvu qu'il soit capable d'écrire entre les lignes.» Longtemps méconnue du public francophone, l’oeuvre de Leo Strauss (1899-1973) exerce depuis quelques années une influence sans précédent en Europe et outre Atlantique. Trois de ses ouvrages ont paru aux Éditions de l’éclat: Le discours socratique de Xénophon, Le Socrate de Xénophon (1991) et Socrate et Aristophane (1993) (voir Polemos).
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2003 traduit de l'anglais et présenté par Olivier Seyden TRADUIT AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE isbn: 2-84162-072-7. 304 p. 28 euros
En postface: Arnaldo Momigliano : «Herméneutique et pensée politique classique chez Leo Strauss».
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Shmuel Trigano Dans un traité de droit talmudique écrit en Languedoc au XIIe siècle, Abraham Ben David de Posquières (l'actuel Vauvert), pose la question du désir et du rapport amoureux dans des termes que ne désapprouverait pas la sensibilité contemporaine. En fondant l'authenticité de ce rapport sur l'intention, il esquisse une philosophie du couple visant à préserver la personne dans l'être désiré, à éviter de l'instrumentaliser à des fins de jouissance égoïste. Au point que l'on pourrait dire qu'il n'y a pas de rapport «sexuel» dans le rapport amoureux... L'interprétation que Shmuel Trigano donne du dernier chapitre du Livre des maîtres de l'âme dévoile un paysage insoupçonné dans l'univers médiéval de la Loi juive, où l'on sent le frémissement de la Kabbale provençale naissante. Shmuel Trigano est professeur des Universités et dirige le Collège des Études Juives. Il est, entre autres spécialités, l'auteur de nombreux ouvrages sur le judaisme |
2007 ISBN 978-2-84162-139-2 72 p. 8 €
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Elliot R.Wolfson Abraham Aboulafia est sans aucun doute l'une des figures les plus hautes en couleur du mysticisme juif ; prophète auto-proclamé aux prétentions messianiques, il vécut et oeuvra dans la seconde moitié du XIIIe siècle, à ce moment précis de l'histoire juive médiévale qui connut une activité mystique intense, aussi bien en terre d'Israël que dans les communautés de la Diaspora. Dans les essais qui composent ce volume, Elliot R.Wolfson s'attache à montrer la dimension éminemment paradoxale d'une oeuvre sans équivalent dans la «pensée juive ». Elliot R. Wolfson (@) est professeur au Département des Études religieuses de l'Université de New York. Il a publié un grand nombre d'articles et plusieurs ouvrages consacrés à la mystique juive, dont Through a Speculum that Shines. Vision and Imagination in Medieval Jewish Mysticism, Princeton, 1994. |
2000
traduit de l'anglais TABLE Introduction.
isbn 2-84162-031-x 288 p. 28 euros. |
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Avraham B. Yehoshua A une époque où la «question morale» tient une place toujours plus grande dans les différents enjeux de la vie quotidienne, il semble que paradoxalement la littérature s’en soit éloignée, comme si elle ne constituait plus un critère recevable de compréhension. À travers l’analyse de neuf chef-d’oeuvre de la littérature mondiale, Avraham B. Yehoshua montre à quel point la littérature permet d’aller justement aux limites des questions morales, et d’éclairer en retour, de manière décisive, notre relation au monde. Ces lectures d’un très grand écrivain israélien permettent aussi de mieux comprendre son oeuvre elle-même, qui, depuis L'Amant jusqu'à La Mariée libérée, n'a jamais manqué d'affronter la «question morale» au corps à corps. Préface. 1. Caïn et Abel (Genèse 4): Quel fut le vrai châtiment du premier meurtrier de l'Histoire? 2. L'Alceste d'Euripide: La morale d'un mari qui consent à ce que son épouse meure à sa place. 3. L'Hôte d'Albert Camus : L'absurde considéré comme guide moral. 4. L'issue et Nerfs de Yossef Haïm Brenner: Morale par culpabilité ou morale par identification. 5. L'Eternel mari de Fédor Dostoïevski: Le formidable pouvoir d'une si petite culpabilité. 6. Une Rose pour Emily de William Faulkner: La société rend hommage à une criminelle avec une rose fraîche. 7. A la fleur de l'âge de S. Y. Agnon: Père et Fille: un système relationnel inconscient. 8. Cathédrale de Raymond Carver: Comment construire un code moral sur un vieux sac de supermarché. |
2004 Traduit de l'hébreu par Charlotte Wardi TRADUIT AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DU LIVRE
ISBN 2-84162-082-4. 224 p. 18 euros
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Voir également les ouvrages de Yéhuda Amichaï et de Aaron Shabtaï dans la collection PARABOLES |