éditions de l'éclat, philosophie

ANTHOLOGIE DE L'ASSOCIATION
DES ASTRONAUTES AUTONOMES
QUITTER LA GRAVITÉ


 




Sexualité
en apesanteur

l'Orgone AAA




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GRAVITÉ ZÉRO

 

Alors que la NASA refuse d'admettre quelque expérience que ce soit sur le sexe dans l'espace, l'AAA a l'intention d'explorer ouvertement toutes les possibilités de relations sexuelles en gravité zéro. Néanmoins, il ne faudrait pas en conclure que nous souhaitons construire nos propres vaisseaux uniquement pour augmenter la qualité des rapports sexuels en gravité zéro. Les médias ont tenté de réduire nos programmes à cet aspect, mais ils doivent savoir que nous choisissons d'utiliser les promesses de l'expérimentation sexuelle en apesanteur comme un stratagème permettant la diffusion auprès d'eux de tous nos autres objectifs et idées.

Jusqu'à aujourd'hui la NASA dément avoir conduit les expériences sexuelles en gravité zéro, que présentait un document apparemment officiel – étant donné les codes très particuliers l'identifiant : NASA publication 14-307-1792 / STS-75-experiment n°8. Un document que l'AAA avait révélé le 23 avril 1996 dans son Premier Rapport Annuel, et auquel l'astronome Pierre Kohler dans son livre Station Mir. L'aventure humaine (Calmann-Lévy, Paris, mars 2000) se référera quatre ans plus tard (prétendant qu'il était disponible sur Internet depuis 1996 grâce aux bons soins de Ken Jenks, ingénieur au Space Biomedical Research Institute), dans un chapitre intitulé «Cosmic love», et dont les médias se sont chargés de faire la promotion de l'ouvrage sur ce thème dans le monde entier(1). Il s'est trouvé au centre d'une polémique puisque la NASA a été contrainte de publier un démenti et de parler de cette circulaire sur le sexe dans l'espace comme d'un document bidon. En ce qui nous concerne, nous pouvons nous réjouir du succès inespéré de ce canular, émis vraisemblablement par des astronautes autonomes dans le but de tourner en dérision le puritanisme d'agences spatiales ayant pour critères de jugement les «relations conjugales normales». D'autres continuent de croire qu'il est authentique. Pierre Kolher en tout cas s'en est tenu pour dit, sans avoir vérifié la véracité des sources auxquelles il est censé avoir accès, le chapitre «Cosmic love» constituant un argument de vente de poids auprès de son éditeur… Nous tenons à rappeler que la NASA recrute en priorité des couples mariés pour les missions sur Mars, garants selon eux de stabilité relationnelle dans l'équipe prévue pour supporter de longs voyages. La réponse officielle de la NASA au livre de Kolher est que personne, dans le cadre du programme spatial américain, n'a jamais eu de relations sexuelles en orbite. Le document de 1996 ne constitue pour la NASA qu'une légende urbaine de plus. Vous trouverez ci-après le document dans son intégralité.

Dans son livre, Pierre Kolher reprend l'essentiel des recherches présentées par l'AAA. Ainsi il évoque l'anecdote selon laquelle la NASA – même si l'agence a fait la sourde oreille – aurait été contactée par l'universitaire Elaine Lerner pour adopter un système de harnais de son invention destiné à faciliter les rapports sexuels en gravité zéro. Il ajoute également que la station Mir a gardé le souvenir de la jeune britannique de vingt-huit ans, Helen Sharman, qui, en 1991, a passé quelque temps seule avec les deux cosmonautes russes Sergueï Krikalev et Anatoli Artsebarsky, avec qui elle a vécu des «expériences fantastiques», ce qui a entraîné des spéculations déplacées sur sa sexualité à partir du simple fait qu'elle n'hésitait pas à porter une nuisette. Il spécule également sur l'envoi du couple d'astronautes Jan Davis et Mark Lee, seuls dans l'espace pendant un semaine en septembre 1992, lors de la mission Endeavour, et émet quelques doutes sur le fait que la NASA n'avait rien prévu les concernant. Ne serait-ce que leur préserver des moments d'intimité. Il va de soi que l'AAA ne peut en aucun cas s'associer à ce concert de niaiseries, attendu qu'elle ne s'intéresse pas à ce type de suspicion, mais plutôt aux possibilités de relations sexuelles libérées des idéologies d'efficacité et de répression qui traversent les discours officiels sur la sexualité (adultère, procréation, etc.), et particulièrement en gravité zéro.

Puisque Pierre Kolher s'est bien gardé de l'évoquer, vous trouverez par conséquent en annexe la présentation de la XXX Prize Foundation et les divers commentaires de Luther Blissett(2) sur la sexualité en gravité zéro publiés par l'AAA le 23 avril 1997. Nous interprétons la XXX Prize Foundation comme dérision de la FINDS, Foundation for the International Non-gouvernemental Development of Space, basée à Washington D.C. et financée par l'entrepeneur en télécommunications et organisateur de vols paraboliques Peter H. Diamandis et dont le président d'honneur n'est autre qu'Arthur C. Clarke; une organisation qui remettra le X-Prize, c'est-à-dire dix millions de dollars, au premier constructeur privé qui lancera un engin capable d'effectuer en deux semaines deux vols successifs à 100 km d'altitude avec trois personnes à bord. La FINDS fait partie de ces organisations qui consacrent leur énergie et leur imagination à différentes formes de lobbying ayant pour leitmotiv le vieux modèle puritain des pionniers de la colonisation américaine. L'AAA ne doit pas tomber dans ces pièges flagrants tendus par la NASA pour annihiler toutes velléités autonomes.




 

EXPERIENCE n°8 RAPPORT DE VOL

(Extraits du Premier Rapport Annuel
édité par l'Inner City AAA, 23 avril 1996)

Publication de la NASA n° 14-307-1792, transmise par l'AAA-UX, suivie d'une postface du Professeur Snorri Sturlason, sexologue consultant pour l'AAA.



 

(Note : Bien que l'Association des Astronautes Autonomes ne soit pas en mesure de vérifier l'authenticité du document qui suit, nous l'avons inclus ici, car nous avons le sentiment qu'il représente bien l'étroitesse d'esprit de ceux qui s'éreintent sur des projets de recherche sans valeur pour des agences spatiales gouvernementales telles que la NASA. Comme l'indique le Professeur Snorri Sturlason dans sa postface, en retournant sur leur tête ces convictions scientifiques, s'opère un revirement de perspective qui peut ouvrir de nouveaux ciels aux aventures sexuelles que l'AAA attend d'ores et déjà avec plaisir.)

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Résumé.

Le but de cette expérience était de se préparer à la participation future d'équipes composées de couples mariés, dans les recherches spatiales de longue durée, une fois la station spatiale des Etats-Unis mise en orbite. À cette fin, les chercheurs ont exploré un certain nombre d'approches possibles à la continuation des relations conjugales dans l'environnement orbital en gravité zéro, procuré par la mission xxxxxx de la navette spatiale.
Notre principale conclusion est que des relations conjugales satisfaisantes sont du domaine du possible en gravité zéro, mais que nombre de couples auront des difficultés à s'accoutumer aux approches que nous avons nous-mêmes trouvées les plus satisfaisantes. 

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Introduction.

Le nombre de couples mariés impliqués dans des propositions de projets de longue durée dans la station spatiale des Etats-Unis a considérablement augmenté ces dernières années. Ceci soulève sérieusement la question de savoir comment de tels couples seront capables de mener des relations conjugales normales sans l'aide de la gravité.
Des études préliminaires dans l'environnement d'apesanteur de courte durée assuré par les avions volants sur des trajectoires ballistiques, ont suffi à démontrer que cela posait des problèmes. Mais la durée de l'environnement de gravité zéro lors de ce type de vols est trop courte pour atteindre des conclusions satisfaisantes. Des expériences similaires entreprises dans un caisson d'isolement furent également peu concluantes, à cause de l'encombrement de l'équipement respiratoire.
La principale conclusion qui peut être tirée de ces premières expériences est que l'approche conventionnelle des relations conjugales (parfois appelée «approche du missionnaire») dépend énormément de la gravité pour que les partenaires puissent rester l'un contre l'autre. Cette observation nous a conduit à proposer la série de tests connue sous l'appellation STS-75 Expérience n°8.

 

Méthodologie.

Les co-investigateurs avaient l'utilisation exclusive du pont inférieur de la navette xxxxxxxx pendant dix intervalles d'une heure, durant la portion orbitale du vol. Une période de repos d'un minimum de quatre heures était comprise dans le programme entre chaque intervalle. Au cours de chaque intervalle, les investigateurs érigeaient une barrière pneumatique anti-bruit entre le pont inférieur et la cabine de pilotage (voir publication de la NASA n° 12-571-3570) et menaient à bien une séquence de l'expérience. Chaque séquence d'expérimentation était planifiée par avance pour tester un aspect précis du problème. Nous avons utilisé de façon extensive nombre de ressources publiées, dans nos efforts pour trouver des solutions satisfaisantes (voir Annexe I), parvenant ainsi à une liste de vingt solutions raisonnables. Parmi celles-ci, nous avons déterminé quelles étaient les dix solutions les plus prometteuses en utilisant une simulation informatique (en utilisant la suite logicielle de simulation de dynamique mécanique de la société CADSI – [division de LMS International, spécialisée dans les technologies de simulation mécanique, N.d.t.]). Six solutions utilisaient des entraves mécaniques pour simuler l'effet de la gravité, tandis que les autres utilisaient seulement les efforts des expérimentateurs pour résoudre le problème. Les séquences mécanisées et les séquences non assistées étaient alternées, et chaque séquence expérimentale était enregistrée en vidéo pour une analyse ultérieure. Immédiatement après chaque séquence, les expérimentateurs enregistraient séparément leurs observations et regardaient ensuite ensemble les vidéos pour enregistrer des observations communes. La nature sensible des cassettes vidéo et les observations de première main interdisent toute publication des données brutes. Les investigateurs ont préparé ce rapport pour résumer les résultats auxquels ils sont parvenus, et ils ont pour projet de publier une vidéo d'entraînement pour une utilisation interne à la NASA, réalisée à partir d'extraits sélectionnés des vidéos et de matériel de commentaire supplémentaire. Le résumé suivant est organisé en deux sections. La première couvre les solutions mécaniques, tandis que la seconde couvre les approches «naturelles». Chaque solution est brièvement décrite et suivie d'un court exposé des résultats. Certains résumés sont combinés.

Résumés des résultats.

1. Une ceinture élastique est passée autour de la taille des deux partenaires. Les partenaires se font face à face dans la position standard du missionnaire. La pénétration fut difficile et, une fois obtenue, difficile à maintenir. Avec la ceinture passée autour des hanches, la pénétration fut facile, mais il fut difficile d'obtenir un mouvement suffisamment dynamique. Par conséquent, cette approche ne fut pas satisfaisante.
2. Des ceintures élastiques sont passées autour des cuisses des deux partenaires. Les fesses de la femme sont positionnées contre l'aine de l'homme, avec le dos de la femme contre la poitrine de l'homme. Ce fut une expérience intéressante, mais finalement insatisfaisante à cause de la difficulté à obtenir un mouvement suffisamment dynamique.
3. Une ceinture élastique lie les cuisses de la femme à la taille de l'homme. Les fesses de la femme sont collées contre l'aine de l'homme, pendant que ses genoux enserrent sa cage thoracique. Des approches avec une ceinture élastique, celle-ci fut de loin la plus satisfaisante. La pénétration fut difficile, mais après que la femme eut découvert comment prendre appui sur les cuisses de l'homme avec ses orteils, elle put obtenir un mouvement suffisamment dynamique. L'homme se rendit compte que son rôle était particulièrement passif mais agréable. Un problème que les deux partenaires ont remarqué dans les trois solutions utilisant un élastique étant que toutes rappelaient aux partenaires des pratiques parfois associées au bondage, une pratique qu'aucun d'entre eux ne trouvait attirante. Pour les couples qui apprécient de telles associations, cependant, et particulièrement pour ceux qui prennent plaisir à des relations de domination féminine, cette solution devrait être recommandée.
4. Les deux partenaires prennent position dans un tunnel gonflable qui les serre l'un contre l'autre. Les partenaires se font face dans la position standard du missionnaire. Le tunnel entoure grossièrement les partenaires des cuisses à la taille et les presse l'un contre l'autre avec une pression d'environ 0.01 bars. Une fois que l'homme est adéquatement excité, la pression uniforme obtenue à l'intérieur du tunnel est suffisante pour permettre des relations conjugales normales, mais être excité à l'intérieur du tunnel s'avéra difficile, et une fois l'excitation obtenue à l'extérieur du tunnel, c'est la pénétration qui devenait difficile. Ce problème rendit toute l'approche très impraticable.
5. Utilisation du même tunnel que dans l'expérience 4, mais enserrant seulement les jambes des partenaires. Les partenaires se font face dans la position du missionnaire.
6. Utilisation du même tunnel que dans l'expérience 4, mais avec les partenaires dans la position de l'expérience 2. Les préliminaires furent satisfaisants dans les deux approches. Dans le deuxième cas, nous avons pu observer qu'ils pouvaient être accomplis une fois les partenaires installés dans le tunnel, contrairement à l'expérience 4. Malheureusement, nous ne sommes pas parvenus à obtenir de pénétration dans les deux cas. Un désavantage généralement lié à l'utilisation du tunnel fut que le tunnel lui-même tendait à devenir collant à cause de la sueur et autres sécrétions.
7. Les partenaires sont dans la position standard du missionnaire. La femme accroche ses jambes autour des cuisses et les deux partenaires s'étreignent.
8. Les partenaires sont dans la position de l'expérience 3, mais avec la femme se tenant contre l'homme en agrippant les cuisses de celui-ci avec ses talons. Au départ, ces approches furent très excitantes et très prometteuses, mais au moment où les expériences atteignirent leurs points culminants, un problème inattendu surgit. L'un des deux, ou bien les deux, partenaires eurent tendance à relâcher l'étreinte et celle-ci devint insuffisante pour permettre un mouvement continu. Nous pensons que des partenaires ayant un contrôle de soi suffisant peuvent utiliser ces positions, mais nous les avons trouvées frustrantes.
9. Les partenaires sont dans la position de l'expérience 2. Mais le mâle [n.d.e. : sic] utilise ses mains pour tenir la femme pendant que celle-ci utilise ses talons pour serrer les cuisses de l'homme. Toute la responsabilité du succès repose ici sur l'homme, et nous avons obtenu satisfaction après une série de faux départs, mais nous n'avons pas trouvé que l'expérience valait particulièrement la peine.
10. Chaque partenaire saisit la tête de l'autre entre ses cuisses et s'agrippe aux hanches de l'autre avec ses bras. Ce fut la seule expérience qui impliqua des relations conjugales non-procréatives. Nous l'avons surtout menée parce qu'elle offrait le plus grand nombre de manières différentes de tenir son partenaire. Cette étreinte mutuelle homologue était assez intéressante pour que nous trouvions que cette solution soit la plus satisfaisante. Elle valait bien mieux que les positions analogues dans un champ de gravité.

Recommandations.

Nous recommandons aux couples mariés qui prennent en considération le maintien de leurs relations conjugales pendant une mission spatiale, de se munir d'une ceinture élastique telle que celle utilisée dans l'expérience 3. En outre, nous conseillons le développement d'un programme d'entraînement préconisant les solutions des expériences 3 et 10 et nous mettons en garde contre les problèmes rencontrés dans les expériences 7 et 8. Nous avons conscience de ce que toute tentative de la NASA de recommandations concernant les relations conjugales est politiquement risquée, mais nous avons le sentiment qu'il faudra penser, particulièrement dans les cas où des missions de longue durée sont envisagées, à trier les couples volontaires pour de telles missions en fonction de leur capacité à accepter ou à s'adapter aux solutions utilisées dans les expériences 3 et 10.




Annexe I
NASA Rapport de Fournisseur 3490A
Université de xxxxx (nom effacé)

Introduction

Le support technique aux observations de sens commun suivant lesquelles les sujets homme et femme peuvent mener des relations conjugales normales dans un environnement de gravité zéro, avec une assistance mécanique, a été estimé réalisable suivant les expériences décrites dans les rapports NASW-xxxx, NAS1-xxxx et NASW-xxxx.

Méthode

L'adaptation des expériences actuelles sur la coordination artificielle œil-main a été accomplie à travers l'utilisation de réseaux neuronaux couplés avec des manipulateurs parallèles en action simultanée. Le paradigme de départ impliquait une liaison entre chaque sujet et un robot manipulateur et la coordination du mouvement des sujets à travers un réseau neuronal de propagation à double niveau de contrôle d'erreurs. Les données restituées à l'étape du réseau neuronal ont été transmises dans un système fondé sur une règle d'enchaînement récurrent pour obtenir un contrôle optimal du robot manipulateur. Deux configurations différentes ont été testées. La première configuration impliquait l'utilisation d'un manipulateur à saisie unique attaché à un appareillage rigide fixé autour de la taille de l'utilisateur. La deuxième configuration, supposée plus stable, impliquait un système d'attaches comprenant trois lanières pouvant être diversement organisées pour s'adapter aux différences locales de chaque sujet particulier. La fixation du harnais aux sujets a été obtenue par un attelage semblable à du velcro et électriquement stimulé (VELEE-2, voir référence NASW-5641). Cet arrangement a permis au sujet d'expérimenter divers points d'attache à travers la commande vocale du système de contrôle du robot manipulateur.

Conclusion

L'efficacité du système a été validée à travers une douzaine d'expériences. Au cours de ces expériences, il a été déterminé que l'utilisation du «manipulateur redondant» permettait à un sujet seul l'utilisation du système comme appareil unisexuel. Nous pensons que ceci pourrait être d'une grande importance lors de vols de longue durée si le sujet ne parvenait pas à trouver de partenaire adéquat.

 

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Postface
sur les expériences sexuelles de la NASA. Par le Professeur Snorri Sturlason, consultant sexologue auprès de l'Association des Astronautes Autonomes.

Nous avons décidé de publier ce document comme preuve évidente de l'archaïsme de la NASA. Bien sûr, ce document pourrait avoir été entièrement fabriqué, conçu par les agents de propagande de la NASA pour démoraliser l'AAA d'une manière ou d'une autre (un plan qui ne pouvait, bien entendu, que se retourner contre ces cellules de réflexion, à l'esprit si étroit, sur le voyage spatial sponsorisé par l'Etat). Quoi qu'il en soit, si nous prenons ce document tel qu'il se présente à nous, nous pouvons rapidement voir ce qui est au cœur de l'appréhension par la NASA du sexe dans l'espace. Les gens de la NASA sont incapables de voir au-delà des limites de leur propre idéologie, et ne peuvent rien imaginer d'autre que la perpétuation des «relations conjugales normales» dans l'outre-espace. Même lorsqu'ils s'aventurent dans les royaumes de la perversité, avec leurs propositions d'utilisation d'accessoires de bondage pour apporter une aide aux heureux couples de la NASA, ces activités sont toujours fermement situées à l'intérieur des frontières de l'hétérosexualité. [...]

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