l'éclat| l'éclat |
| Maria Zambrano
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L’œuvre de Maria Zambrano, l'une des plus hautes de la pensée espagnole contemporaine, est jalonnée de titres simples et éloquents: Filosofia y poesia (1939), La agonia de Europa (1941), El Hombre y el divino (1955),
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Livres
«La pensée vivifie» dit Maria Zambrano. Toute sa vie, nourrie silencieusement de sa pensée peut en témoigner, comme en témoigne aussi la profondeur à laquelle on perçoit cette dernière et, soudain éclairé, le besoin vital auquel directement mais sobrement, elle répond. Des Clairières du bois, Maria Zambrano dit: «Parmi mes œuvres publiées, c'est, je crois, le livre qui répond le mieux à cette idée longtemps formulée que penser est avant tout, à la racine, en tant qu'acte, déchiffrer ce que l'on sent, si on entend par sentir le "sentir originel" (expression que j'emploie depuis des années). Et aussi cette idée que l'homme est l'être qui souffre sa propre transcendance en un incessant processus d'unification entre la passivité et la connaissance, l'être et la vie. Vie véritable, surprise seulement dans quelques clairières qui s'ouvrent entre ciel et terre au sein de l'initiale frondaison. Et à l'horizon lointain où se noient le ciel et la terre, l'être et la vie, la vie et la mort.» «María Zambrano n’a pas vendu son âme à l’Idée, elle a sauvegardé son essence unique en mettant l’expérience de l’insoluble au-dessus de la réflexion sur lui, elle a en somme dépassé la philosophie...» Cioran. |
traduit de l'espagnol par Marie Laffranque.
15 euros. |
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« María Zambrano n’a pas vendu son âme à l’idée, elle a sauvegardé son essence unique en mettant l’expérience de l’insoluble au-dessus de la réflexion sur lui, elle a en somme dépassé la philosophie… N’est vrai à ses yeux que ce qui précède le formulé ou lui succède, que le verbe qui s’arrache aux entraves de l’expression ou, comme elle le dit magnifiquement, la palabra liberada del lenguaje. » Ces propos que tenait E.-M. Cioran en 1979 expriment précisément le projet de María Zambrano dans ce livre qui se veut un parcours à rebours vers l’Aurore de la parole, du geste, de la raison ; vers le lieu d’une « parole perdue », d’une vie avant le temps, d’un sentir originel qu’exprime autrement Socrate quand il dit : « Je sais que je ne sais rien ». C’est aux « levers de l’Aurore » que nous convie María Zambrano, à cette « fête inaugurale » qui depuis les premières cosmogonies jusqu’à Friedrich Nietzsche, en passant par Saint Jean de la Croix qui tient ici une place toute particulière, nous rappelle que « l’intact » est la mesure exacte du monde, et que nous ne pouvons nous y soustraire, au risque d’y perdre notre être. «Lieu des craintes, des indices, des espérances, l’aurore est un confin, l’ouverture d’un sens, mais aussi cela qui fuit, dès que perçu. Elle donne le jour et disparaît. Ce livre propose un jeu d’images suggestives, où chacun peut retrouver ce qu’il ressent, expérimente, dès lors qu’il s’abandonne aux incitations de la vie et du monde.» M. Adam (Revue Philosophique). |
traduit de l'espagnol par isbn 2-905372-33-8. 1989. 184 p. 14 euros. |
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Maria Zambrano: "Pourquoi on écrit" Massimo Cacciari: "L’Europe de Maria Zambrano" "Maria Zambrano, la parole délivrée du langage" Saint Jean de la Croix, de la nuit obscure à la plus claire mystique
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http://www.fundacionmariazambrano.org/ http://www.jose-corti.fr/auteursiberiques/zambrano.html http://www.millon.com/collections/philosophie/nomina/zambrano.html |
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Aux éditions des Femmes Aux éditions Corti Aux éditions Jérôme Millon |
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